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On appelle médicament psychotrope un médicament destiné à traiter les troubles psychiatriques.
Une façon simple de les classer est de le faire en fonction de leur utilisation principale par les psychiatres:
Antidépresseur - Neuroleptique - Anxiolytique - Hypnotique - Thymorégulateur - Psychostimulant
La pharmacopée psychiatrique possède certains psychotropes qui tiennent une place particulière dans l'urgence du fait de leurs propriétés pharmacologiques (action rapide et souvent puissante, relative spécificité). Leur prescription est soumise aux règles habituelles de toute prescription qui se veut rigoureuse.
Deux grandes classes médicamenteuses occupent le devant de la scène de l'urgence psychiatrique: les tranquillisants (benzodiazépines, carbamate) et les neuroleptiques.
©VIDAL
Les antidépresseurs tétracycliques sont une classe de médicaments antidépresseurs. Ils tiennent leur nom de leur structure chimique qui contient quatre cycles. Ils sont relativement proches des antidépresseurs tricycliques. Les antidépresseurs tétracycliques ont aussi été utilisés dans le traitement d'autres troubles, comme la perte d'appétit, l'anorexie, les troubles anxieux, l'insomnie, la nausée et les vomissements. Ils sont plus sédatifs que les ISRS. Ils peuvent être utiles chez des patients chez qui les ISRS sont inefficaces ou qui ont besoin d'antidépresseurs plus sédatifs... ©wikipedia
Les antidépresseurs font partie des avancées majeures de ces dernières années. Ils ont amélioré de manière considérable le traitement de la dépression.
ANTIDÉPRESSEURS INHIBITEURS DE LA MONOAMINE OXYDASE Les IMAO sont une des deux familles d’antidépresseurs les plus anciennes. Il en existe deux types: les IMAO sélectifs et les IMAO non sélectifs ou classiques. Les IMAO sélectifs qui inhibent uniquement la monoamine oxydase de type A, bien tolérés et sans effet sédatif. Les IMAO non sélectifs ou classiques qui agissent sur la monoamine oxydase de types A et B, d'utilisation plus compliquée. Ils sont actuellement représentés par deux substances, l’iproniazide (MARSILID) et le moclobémide (MOCLAMIDE). L’iproniazide présente des risques d’interactions médicamenteuses et alimentaires potentiellement graves. Il est plutôt prescrit en cas d’échec des autres traitements antidépresseurs. ©http://www.eurekasante.fr/maladies/psychisme/depression-adulte.html?pb=medicaments
VOIR LA CATÉGORIE "ANTIDÉPRESSEURS TRICYCLIQUES ATC"
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) ou inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) Mis au point beaucoup plus récemment, ces médicaments agissent de façon ciblée sur la sérotonine. Ils augmentent la concentration de ce neurotransmetteur dans certaines zones du cerveau. Certains agissent également sur la recapture d’un autre neurotransmetteur, la noradrénaline (les IRSNA). Ils sont souvent aussi actifs que les antidépresseurs plus anciens, mais ont moins d’effets indésirables. Les principaux effets indésirables sont des troubles digestifs qui s’atténuent après quelques jours de traitement. Les médicaments contenant du citalopram (SEROPRAM et ses génériques) ou de l'escitalopram (SEROPLEX) peuvent entraîner des anomalies de la fréquence cardiaque ou du rythme cardiaque, notamment à forte dose. Il est particulièrement important de ne respecter les doses prescrites par le médecin. ©http://www.eurekasante.fr/maladies/psychisme/depression-adulte.html?pb=medicaments
Les antidépresseurs tricycliques (abréviation ATC) sont une classe d'antidépresseurs utilisés pour la première fois vers la fin des années 1950. Leur nom vient de leurs structures moléculaires composées de trois anneaux d'atomes, tout comme les antidépresseurs tétracycliques mais qui eux en ont quatre. Ils vont agir principalement par inhibition de la recapture présynaptique des monoamines (effets prépondérant sur la sérotonine et la noradrénaline, dans une moindre mesure sur la dopamine) dans le système nerveux central. La concentration de ces neuromédiateurs va donc augmenter dans la fente synaptique induisant ainsi une down regulation des récepteurs 5HT2A à la sérotonine et beta postsynaptique à la noradrénaline. Cette diminution du nombre de récepteurs qui sont augmentés chez le dépressif intervient dans un délai de 4 à 6 semaines d'où un effet thérapeutique retardé. ©wikipedia
Les anxiolytiques désignent des médicaments utilisés contre l'anxiété. Il existe différentes classes de molécules anxiolytiques : Les agonistes GABA sont les anxiolytiques les plus utilisées. La plupart de ces molécules génèrent une forte dépendance et un arrêt brutal peut être très dangereux. Parmi elles, les benzodiazépines sont les molécules les plus prescrites. Il existe également d'autres agonistes GABA : les barbituriques, les carbamates (méprobamate), les benzoxazines (étifoxine), la prégabaline et le captodiame. Des anxiolytiques de familles diverses : antihistaminiques (hydroxyzine), bêta-bloquants (notamment le propranolol), azapirones (buspirone, tandospirone). Les antidépresseurs utilisés comme anxiolytiques (dans l'anxiété généralisée, les TOC ou certaines phobies). Les neuroleptiques à faible dose sont parfois utilisés dans cette indication. Il a été en effet démontré que des antagonistes de la dopamine ou de la sérotonine4possèdent d'importantes propriétés anxiolytiques... ©wikipedia
La buspirone est un médicament utilisé pour traiter l'anxiété. Elle appartient à la classe des anxiolytiques non benzodiazépiniques.
Mécanisme d'action Le méprobamate a des propriétés anxiolytiques, sédatives et myorelaxantes, mais son mécanisme d'action est mal connu car il n'est pas très spécifique. Cas d'usage Les médicaments contenant cette substance ont été retirés du marché en 2012, en France, pour raison de pharmacovigilance. Le méprobamate était utilisé dans la prise en charge de : agitations, crises d’angoisse. En association au bendrofluméthiazide et à la médroxyprogestérone, le méprobamate est utilisé dans la prise en charge de syndromes prémenstruels.
Toutes les benzodiazépines possèdent à des degrés divers des propriétés pharmacologiques identiques : anxiolytiques, sédatives ou hypnotiques, anticonvulsivantes, myorelaxantes.
ANXIOLYTIQUES NON BENZODIAZEPINIQUES Ils soulagent l'anxiété sans être dérivés du diazepam (buspirone, captodiamine, etifoxine, hydroxyzine et méprobamate). Leur effet n'est pas toujours aussi rapide, mais leurs effets secondaires sont parfois moins prononcés. Certains antihistaminiques, initialement prescrits contre les allergies, ont révélé des effets positifs sur l'anxiété. D'autres substances agissent sur les centres nerveux.
Les médicaments réduisent de façon significative des symptômes dépressifs et leurs conséquences sur la vie quotidienne du patient.
Il appartient au médecin de choisir, parmi les différents médicaments disponibles, l’antidépresseur le plus adapté à la situation du patient et à l’intensité de la maladie. Il va aider le patient à retrouver l’initiative, une perception positive de la vie, à restaurer le fonctionnement « normal » de l’appétit, du sommeil…
États de dépendance : • Désintoxication alcoolique • Désintoxication tabagique • Désintoxication des opiacés
Un hallucinogène est une substance chimique psychotrope qui induit des hallucinations, soit, aux doses usuelles, des altérations des perceptions, de la cohérence de la pensée et de la régularité de l'humeur, mais sans causer de confusion mentale persistante ou de troubles de la mémoire. Malgré la variété de leurs modes d'action et de leurs structures chimiques, les hallucinogènes sont rassemblés dans une seule catégorie dans la plupart des classifications des psychotropes. En raison de l'allure de leur impact, ils sont aussi décrits et désignés comme des perturbateurs du système nerveux central. Les effets des hallucinogènes sont clairement différents de ceux des stimulants comme la cocaïne ou des amphétamines, bien qu'ils augmentent aussi la vigilance ou l'activité. La plupart des hallucinogènes appartiennent à des familles de molécules ayant des structures chimiques particulières, capables d'agir sur des sites spécifiques du cerveau tels que les récepteurs des neurotransmetteurs et leurs transporteurs, tout comme les psychotropes prescrits légalement. C'est ainsi qu'ils peuvent modifier qualitativement la perception, la pensée et l'émotion. ©wikipedia
Parler de psychiatrie dans la pratique homéopathique est à la fois aisé et ardu. La sphère mentale et, par corollaire ou voisinage, la sphère psychosomatique, n’ont jamais été contestées quant à leur accessibilité à nos thérapeutiques infinitésimales puisque celles-ci sont précisément reléguées à un effet placebo, donc mental et par là même psychosomatique. Mais la psychiatrie évolue et sa pharmacopée devient plus fine, moins invasive (et moins évasive…) ©http://daniel.scimeca.pagesperso-orange.fr/DanielScimeca/4.html
Terme désignant de façon générale ce qui provoque le sommeil. Le plus souvent, il s'agit d'un médicament mais cet adjectif, qui est aussi un nom commun masculin, désigne également une méthode pour s'endormir ou pour faciliter le sommeil chez l'insomniaque, c'est-à-dire celui qui ne peut pas dormir ou qui n'arrive pas à trouver le sommeil. Les hypnotiques font partie des psychotropes c'est-à-dire des médicaments possédant une propriété dont l'action se fait spécifiquement sur l'activité cérébrale. Plus spécifiquement les hypnotiques appartiennent aux psycholeptiques, médicaments déprimant l'activité mentale ou psychoplégiques. Le terme hypnotique désigne également se qui concerne l'hypnose, l'hypnotisme... ©http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/hypnotique
Un médicament est toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies (humaines ou animales). Par extension, un médicament comprend toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l'homme ou l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. ©wikipedia
Les neuroleptiques ou antipsychotiques (contre la psychose) sont des médicaments utilisés pour leur effet tranquillisants, anti-délirants et contre la désorganisation des pensées. Ils sont utilisés notamment dans le traitement de certaines affections psychiatriques telle que la schizophrénie, les troubles bipolaires et certains autres syndromes comportant des hallucinations, un délire et de l'agitation psychomotrice. Une première génération de neuroleptiques connues sous le nom de neuroleptiques classiques ou typiques a été découverte dans les années 1950. La plupart des médicaments de seconde génération, connues sous le nom de neuroleptiques atypiques ont été développés récemment sauf la clozapine qui a été découverte en 1950 et testé en clinique dès 1970. Ils sont aussi plus largement utilisé pour des usages hors autorisation de mise sur le marché comme la lutte contre l'insomnie, l'anxiété ou syndrome de stress post-traumatique du fait notamment de leur propriétés anxiolytiques. Ils agissent au niveau de la transmission synaptique, en bloquant les récepteurs à la dopamine, notamment les récepteurs D2. Les plus récents agissent aussi sur les récepteurs à la sérotonine. La recherche actuelle vise principalement à diminuer leurs effets secondaires et à améliorer les symptômes négatifs. © wikipedia
Les neuroleptiques atypiques (aussi appelés neuroleptiques de deuxième génération) désignent une sous-classe pharmacologique des neuroleptiques utilisés dans le traitement médicamenteux de troubles psychiatriques. Ils sont en particulier utilisés dans le traitement de la schizophrénie, mais aussi pour d'autres types de psychoses. Le qualificatif « atypique » est utilisé pour distinguer ces médicaments des neuroleptiques « typiques ». En effet, les neuroleptiques atypiques seraient plus spécifiques (moins d'effets indésirables, notamment moteurs), parfois plus efficaces (notamment sur les schizophrénies dites « résistantes » ainsi que sur les symptômes négatifs de la schizophrénie). En tant qu'antagonistes de la sérotonine, les effets secondaires des neuroleptiques atypiques sont à peu près les mêmes que ceux des antidépresseurs sédatifs, par exemple la prise de poids, un diabète, une hypertension artérielle... © wikipedia
La pharmacie (du pharmakôn signifiant drogue, venin ou poison) est la science s'intéressant à la conception, au mode d'action, à la préparation et à la dispensation des médicaments.
Cette dispensation prend en compte les interactions médicamenteuses possibles entre les molécules chimiques ou bien encore, les interactions avec des produits comestibles.
Elle permet également la vérification des doses et/ou d'éventuelles contre-indications.
C'est à la fois une branche de la biologie, de la chimie et de la médecine...
©wikipedia
La phytothérapie est une branche de la médecine Elle repose essentiellement sur l'emploi de plantes médicinales. La plupart des plantes ne sont pas utilisées en entier, leurs principes actifs étant souvent concentrés dans une seule partie : racines, feuilles, fleurs... Les plantes peuvent être présentées de diverses façons : fraiches ou séchées pour faire des infusions, en gélules, en huile essentielle, en ampoule buvable, etc. Il est conseillé d'avoir recours à la phytothérapie sur avis médical. © http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/16294-phytotherapie-definition#
Les psychostimulants ou stimulants du système nerveux central (SNC), très connus du public, sont surtout prescrits aux enfants et adolescents. Les amphétamines sont utilisées depuis 1937 pour le traitement des enfants hyperactifs. Le méthylphénidate (Ritalin) a, quant à lui, été introduit en 1956 (l’utilisation de cette substance a donc maintenant presque cinquante ans). Quant à l’atomoxetine (Strattera), elle a été approuvée très récemment (2002) par la Food and Drug Administration aux États-Unis. Il s'agit de la première médication non-stimulante conçue pour le traitement du TDA/H à être introduite sur le marché... © http://fichespsycho.acjq.qc.ca/meds_psychostimulants.html
Certains médicaments provoquent de véritables addictions Les psychotropes, principalement les benzodiazépines, prescrites comme anxiolytiques et hypnotiques, sont les plus concernés. Près de 4 millions de Français en consomment régulièrement alors que leur prescription ne devrait pas dépasser quelques semaines. Moins fréquemment, l'addiction concerne un antalgique, un stimulant ou un autre médicament. Comme toute addiction, la dépendance médicamenteuse provoque des symptômes de manque et une perte du contrôle comportemental qui poussent à renouveler les prises... ©http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/15842-dependance-medicamenteuse.htm
Un stabilisateur de l'humeur (aussi connu sous les génériques antimanique, psychorégulateur ou thymorégulateur) est un médicament psychotrope utilisé pour soigner les troubles de l'humeur caractérisés par des changements d'humeur intenses, comme ceux diagnostiqués chez les patients souffrant de trouble bipolaire... © https://fr.wikipedia.org/wiki/Stabilisateur_de_l'humeur Les médicaments régulateurs de l’humeur sont de plusieurs types. Les sels de lithium sont les thymorégulateurs les plus utilisés (leur mécanisme d’action n’est pas bien élucidé). Leur effet se manifeste lentement... © http://www.eurekasante.fr/maladies/psychisme/trouble-bipolaire.html?pb=medicaments