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Deux mouvements convergents, nés chacun d’une limite, ont donné lieu dans la première moitié du 20ème siècle à l’émergence d’un nouveau concept nosologique : celui des états limites.
Le premier mouvement est né de la recherche nosographique psychiatrique, qui s’est heurté dans ses explorations anamnestiques sur la schizophrénie, à des personnalités pathologiques (schizoïdie, personnalité schizoïde, schizotypique, narcissique, dépressive) et à des signes cliniques qui n’appartenaient pas aux trois registres classiques d’alors : névrose, psychose, perversion.
Le deuxième mouvement est né de l’écueil des psychothérapies analytiques chez des sujets apparemment névrosés, et qui développaient une " psychose de transfert " inattendue.
Tenter de définir ce concept revient à tenter de cerner la pluralité du terme, annonciatrice de son polymorphisme clinique et psychopathologique. L’approche peut en être faite par une définition extrinsèque (ce que ce n’est pas), au risque d’évoluer dans une zone nosographique à géométrie variable qui pourrait rapidement s’apparenter à un fourre-tout, ou bien par une définition intrinsèque (ce que c’est).
Le terme d’états fait appel dans sa définition à la notion d’horizontalité, ou bien linéaire et permanente, ou bien pallier plus ou moins temporaire entre deux autres états.
Que les états limites soient un système cohérent et relativement stable, ou bien qu’il s’agisse d’états intermédiaires dans un parcours de maturation, ou encore charnières entre deux grands registres de structure et menant de l’une à l’autre, quelle pertinence ? Quelle(s) prise(s) en charge thérapeutique(s) ?
© http://psyfontevraud.free.fr/AARP/psyangevine/publications/etatslimites.htm
Le trouble de la personnalité limite (TPL) ou trouble de la personnalité borderline (TPB) est un trouble de la personnalité caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l'image de soi.
Le terme anglais borderline (« cas-limite » ou « état-limite ») est issu de l'expression utilisée par le psychiatre américain Charles Hamilton Hugues, en 1884, "the borderland of insanity", et s'est ensuite appliqué aux hypothèses psychanalytiques dans lesquelles le terme désigne un type frontière entre « l'organisation névrotique » et « l'organisation psychotique ».
D'après cette théorie, il reposerait sur l'angoisse de perte d'objet et se traduirait par une insécurité interne constante et des attitudes de mise à l'épreuve de l'entourage incessantes.
Une de ses modalités défensives est le passage à l'acte (par l'auto-mutilation, des conduites addictives et tentatives de suicide, etc.) comme décharge de l'angoisse..
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LA LIMITE OU LA BORDURE : ÉTAT LIMITE
Groupe de personnalité dont la structure ne serait ni névrotique, ni psychotique, mais se situerait entre ces 2 champs, en raison d'un arrêt du développement libidinal sous l'effet d'un traumatisme désorganisateur survenu à la période anale.
Passage à l'acte et conduites anti-sociales :
Très rencontré chez un patient état limite : change de travail souvent, instabilité. Importance de l'agressivité. Passage à l'acte sous forme de fugue, conduite délinquante, conduite sexuelle impulsive et chaotique : prostitution.
© http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-psychiatrie-les-etats-limites.html
L'hypersensibilité désigne une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, pouvant être vécue avec
difficulté par la personne elle-même, ou perçue comme « exagérée » voire « extrême » par l'entourage.
En psychologie cette notion distingue aussi un tempérament, une caractéristique individuelle qui permet d'identifier un ensemble
clinique défini en 1996 par Elaine Aron (dans The Highly Sensitive Person), rattaché à une présentation empiriquement faite par
Carl Gustav Jung...
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