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Une conduite addictive est un processus par lequel un comportement, pouvant permettre à la fois une production de plaisir et écarter ou atténuer une sensation de malaise interne, est employé d'une façon caractérisée par l'impossibilité répétée de contrôler ce comportement et sa poursuite, en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.
© http://www.ars.paca.sante.fr/Les-conduites-addictives.117299.0.html
D’un point de vue scientifique et médical, les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères. Les addictions concernent le tabac (nicotine), l’alcool, le cannabis, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Parmi les addictions sans substance, seul le jeu pathologique (jeux de hasard et d’argent) est cliniquement reconnu comme une dépendance comportementale dans les classifications diagnostiques internationales (DSM 5).
ADDICTION - JEUX VIDEO
Comment Appelle-t-on l'addiction aux jeux en ligne ?
Appelé « trouble du jeu vidéo » « gaming disorder » en anglais, l'entrée en vigueur sera effective le 1er janvier 2022.
Une personne fragile qui présente une addiction aux jeux vidéo risque, en l'absence de prise en charge, de se retrouver tôt ou tard en état de souffrance psychique et de grande solitude. Il en résulte un mal-être évident. Dans de rares cas, un addict aux jeux vidéo peut devenir extrêmement triste ou agressif.
L'addiction, ou dépendance, ou assuétude, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (par exemple : utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a — le plus souvent — d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité. Une addiction se manifeste par un phénomène de manque lorsqu'on est privé d'un besoin non vital (exemples de besoins vitaux : nourriture, sommeil...). Cette addiction est dite grave, si son sevrage entraîne de la violence ou de l'agressivité. © wikipedia
Les troubles de stress post-traumatique (TSPT) et la dépendance aux drogues d’abus sont deux pathologies qui présentent un fort taux de comorbidité.
La dépendance ou l'addiction au smartphone est un phénomène qui apparaît entre 2000 et 2010 avec la large diffusion des smartphones. Il relève, au moins en partie, de la cyberaddiction (dépendance à Internet) qui peut se développer, notamment dans le cadre du nomadisme numérique, ou révèle souvent d'autres addictions. Il peut ajouter à la dépendance au téléphone et à l'information disponible sur l'Internet une autre dépendance, à certains des réseaux sociaux qui se sont développés grâce à l'internet. Ce trouble est classé dans les pathologies communicationnelles ; troubles psychologiques entraînant chez le « mobinaute », un besoin excessif, incontrôlable voire obsessionnel d'utiliser un téléphone au point d'y consacrer tant de temps et d'énergie, que l'objet et son utilisation finissent par interférer négativement avec la vie quotidienne, professionnelle ou affective du sujet qui peut développer une anxiété, parfois phobique et/ou une dépression qui vont indirectement aussi affecter son entourage. Cette dépendance se résout parfois d'elle-même, et dans ce cas, à la différence des dépendances chimiques elle n’entraînerait pas ou peu de séquelles physiques et psychiques pour la santé, affirmation que seules des études épidémiologiques de long terme pourront confirmer. Cette nouvelle addiction semble tendre, pour partie au moins, à se substituer à l'addiction à la télévision. ©https://fr.wikipedia.org/wiki/Dépendance_au_smartphone
L'addiction sexuelle correspond bien à la définition d'un trouble mental tel qu'il est décrit par le « Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders » : souffrance, perte de liberté, handicap social, risque de maladies et de mort prématurée... C'est une fréquence excessive et croissante, non contrôlée, d'un comportement sexuel, non conventionnel, qui persiste en dépit des conséquences négatives possibles et de la souffrance personnelle du sujet. Le sexe devient une priorité absolue dans la vie de la personne. Elle est prête à tout sacrifier, vie affective, travail... La dépendance sexuelle ou addiction sexuelle doit être différenciée des troubles des fonctions sexuelles, des perversions sexuelles ou paraphilies. Ce concept peut être associé à : - la masturbation compulsive - la dépendance à la pornographie - au sexe payant - la sexualité par téléphone - le cybersexe... © http://www.ifac-addictions.fr/les-dependances-sexuelles.html
D’une manière synthétique, les troubles addictifs peuvent se résumer de la façon suivante : - une envie irrépressible du comportement (craving), - une fréquence excessive, croissante et non contrôlée d’un comportement au détriment d’autres activités, - la poursuite d’un comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives, - ce comportement vise à produire du plaisir ou à écarter une sensation de malaise interne, un manque, une anxiété en cas d’interruption (sevrage). Les addictions comportementales, ou addictions sans drogue ou sans substance, ont récemment rejoint le champ des addictions avec substance et ont connu un regain d’intérêt ces dernières années avec l’augmentation de l’offre de consommation. Ces 2 types d’addiction partagent des bases physiopathologiques communes avec notamment l’implication du système dopaminergique de la récompense.
L'alcoolisme est toute forme d'absorption d'alcool qui excède la consommation alimentaire traditionnelle et courante, ou qui dépasse le cadre des habitudes sociales. L'Organisation mondiale de la santé distingue, sur la base de la classification internationale des maladies et le Diagnostical and Statistical Manual (DSM IV) de l' American Psychiatric Association : - l'intoxication aiguë : elle dépend de la quantité d'alcool absorbée et la tolérance du sujet, - l'usage : consommation répétée du produit, - l'abus ou utilisation nocive : utilisation du produit qui peut avoir des conséquences néfastes, - la dépendance, qui peut prendre plusieurs aspects : > dépendance physique, ou syndrome de sevrage, > tolérance : c'est la nécessité d'augmenter la dose pour maintenir un effet ou le fait de ne ressentir aucun effet pour une dose donnée, > dépendance psychique : impossibilité de se passer de la substance en dépit des problèmes que provoque sa consommation. © http://www.caducee.net/DossierSpecialises/toxicologie/alcoolisme.asp
Les consommations occasionnelles ou répétées de substances psychoactives (alcool, drogues, médicaments…) peuvent mettre en danger la santé et la sécurité des salariés et être à l’origine d’accidents du travail. Les risques liés aux addictions doivent faire l’objet d'une démarche de prévention associant la mise en place de mesures collectives et la gestion des situations individuelles. L’addiction correspond au désir puissant et permanent de continuer la consommation d’un produit malgré toutes les complications engendrées (santé, famille, relations sociales, travail…). Au sein de la population, il existe plusieurs modes de consommations de substances psychoactives (tabac, alcool, drogues…) qui vont de l’usage simple (absence de complication immédiate) à la dépendance. Ces différents modes sont regroupés sous le concept de « pratiques addictives », ce qui permet d’aborder leur prévention de manière globale.
La toxicomanie est un comportement qui consiste à consommer d'une façon habituelle ou périodique un ou plusieurs produits psycho-actifs, susceptibles d'engendrer une dépendance et une accoutumance. L'addiction est une vision plus large de la toxicomanie, qui va des produits psycho-actifs (tabac, alcool, héroïne…), aux troubles des comportements, d'achats ou jeux pathologiques. La dépendance est un mode d'utilisation inadapté d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou souffrance. Ce trouble grave des conduites, suit un processus évolutif au long cours, caractérisé par l'assuétude, c'est à dire : - Le désir puissant, compulsif, d'utiliser une substance psycho-active. - Les difficultés à en contrôler les prises. - Un comportement de recherche de cette substance avec un envahissement progressif de toute l'existence par ce phénomène. - La tolérance : besoin de quantité de plus en plus forte pour obtenir l'effet désiré. - Utilisation d'une même substance pour soulager ou éviter le syndrome de manque. 3 types de dépendances - La dépendance physique est matérialisée par le syndrome de manque. - La dépendance psychologique est résumée par l'envie de reconsommer, sous-entendue par la recherche d'un plaisir rarement retrouvé, lié à la trace inscrite par les premières expériences. - La dépendance sociale : la vie relationnelle et sociale pour et autour de la drogues : objet de tous les échanges. La tolérance ou accoutumance est la nécessité d'augmenter la dose consommée pour ressentir les mêmes effets. © http://www.soins-infirmiers.com/toxicomanies.php
La cigarette est une source de nombreux plaisirs et les fumeurs peuvent en devenir dépendants. Il existe en effet trois types de dépendance au tabac : > La dépendance physique : elle est due essentiellement à la présence de nicotine dans le tabac. Lorsque le fumeur n’a pas, la dépendance se traduit par une sensation de manque dont les signes constatés le plus souvent sont les suivants : pulsions fortes à fumer, irritabilité, nervosité, agitation, anxiété, perturbations du sommeil, humeur dépressive, troubles de la concentration intellectuelle, augmentation de l’appétit ou constipation. Tous ces troubles sont les principales causes des difficultés et des échecs d’arrêt du tabac à court terme ; ils sont essentiellement liés au manque de nicotine et peuvent être améliorés par un traitement de substitution nicotinique. En effet, avec une dose adaptée, les substituts nicotiniques (gommes à mâcher, comprimés à faire fondre sous la langue, inhaleurs ou timbres à la nicotine) peuvent être utiles pour surmonter la sensation de manque: ils fournissent au corps une quantité de nicotine suffisante pour combler le besoin de tabac. > La dépendance psychologique : quand on est fumeur, la cigarette est un moyen de se faire plaisir, de gérer son stress ou son anxiété, de surmonter ses émotions, de se stimuler, de se concentrer, etc. Cette dépendance est liée aux effets psychoactifs de la nicotine qui procure plaisir, détente, stimulation intellectuelle, action anxiolytique, antidépressive et coupe-faim. Cette dépendance peut apparaître peu de temps après les premières cigarettes fumées et varie considérablement d’un fumeur à l’autre. > La dépendance environnementale ou comportementale : elle dépend de la pression sociale et conviviale. Le tabac est en effet associé à des circonstances, à des personnes et à des lieux qui suscitent l'envie de fumer. Quand on envisage d’arrêter de fumer, il est donc important de réfléchir à ce que l’on pourrait faire dans ces circonstances pour pallier L’envie de fumer ou éviter ces situations au moins au début. Cette préparation est essentielle pour apprendre à vivre dans son environnement habituel sans avoir recours au tabac. © https://www.tabac-info-service.fr/Le-tabac-et-moi/Les-effets-nefastes-du-tabac-pour-moi/La-dependance-au-tabac
Définition du mot fétichisme
1. Ensemble des pratiques qui placent le fétiche au centre des croyances et des pratiques religieuses.
2. Respect scrupuleux, admiration sans réserve pour quelque chose ou quelqu'un.