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Les événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par nos ancêtres peuvent conditionner nos troubles psychologiques, maladies, et comportements étranges ou inexplicables que nous vivons dans notre présent sans en comprendre le sens.
Parfois, on se dit que l’on vit la vie de quelqu’un d’autre.
On reproduit sans cesse le même scénario, nos relations amoureuses et/ou affectives sont conflictuelles, une maladie se transmet de génération en génération…
Cette méthode thérapeutique permet de comprendre les transmissions inconscientes liées à la place de chaque membre d’une famille en décodant le sens caché de certaines informations grâce à des caractères identitaires tels que prénoms, dates, lieux, évènements marquants, deuils…
AÏE, MES AÏEUX ! Anne Ancelin Schützenberger livre dans cet ouvrage, à travers son analyse clinique et sa pratique professionnelle de près d'une vingtaine d'années, une «thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle». En langage courant, ceci signifie que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que nous avons parfois, curieusement, à «payer les dettes» du passé de nos aïeux. C'est une sorte de «loyauté invisible» qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux. Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille. Ce livre passionnant et truffé d'exemples s'inscrit parmi les toutes récentes recherches en psychothérapie intégrative. Il met particulièrement en évidence les liens transgénérationnels, le syndrome d'anniversaire, le non-dit-secret et sa transformation en un «impensé dévastateur». Biographie Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, est professeur émérite des Universités et a été directeur pendant une vingtaine d'années du Laboratoire de psychologie sociale et clinique de l'Université de Nice. Elle a publié Le Psychodrame, Psychogénéalogie, Le plaisir de vivre, Sortir du deuil, chez Payot, et Vouloir guérir chez Desclée de Brouwer. © http://livre.fnac.com/a8155234/Anne-Ancelin-Schutzenberger-Aie-mes-aieux#ficheResume
La méthode des constellations familiales et systémiques est une méthode de thérapie familiale transgénérationnelle développée dans les années 1990 par Bert Hellinger, ancien prêtre allemand devenu psychothérapeute, basée sur la mise au jour de l'inconscient familial par le biais de jeux de rôles et de psychodrames qui auraient le pouvoir de résoudre les conflits. Bert Hellinger a découvert cette méthode auprès de Théa Schönfelder, il s'est aussi inspiré des travaux d'Eric Berne sur l'analyse transactionnelle et les scénarios de vie... © wikipedia
La généalogie - du grec « génération » et « connaissance » - est la « liste des membres d'une famille établissant une filiation » ou la pratique qui a pour objet la recherche de la parenté et de la filiation des personnes. La généalogie est considérée comme une science auxiliaire de l'histoire. Historiquement, elle était utilisée par les gens aisés pour établir la noblesse de sang d'un individu... La représentation graphique des individus et de leurs liens de parenté se présente communément sous la forme d'un schéma arborescent à partir d'un individu racine ancré en bas de page et les individus parents dans les « branches » et « feuilles », c'est pourquoi un tel schéma est communément appelé arbre généalogique... © wikipedia
Le génogramme ou génosociogramme est une variante d'arbre généalogique utilisé en psychogénéalogie. Il représente, en plus de l'arbre généalogique classique, les liens psychologiques ayant affecté les ancêtres de la personne étudiée, voire les faits marquants et les liens affectifs. Il est l'outil principal de certaines techniques psychothérapiques (approche transgénérationnelle, psychogénéalogie). Il est surtout connu depuis les travaux d'Anne Ancelin Schützenberger. © wikipedia
La psychogénéalogie est une clinique développée dans les années 1970 par le Pr Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d'un individu conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables. Depuis, cette pratique clinique a été théorisée par de nombreux psychanalystes, tels Françoise Dolto, Didier Dumas ou Nicolas Abraham et Maria Torok. Ils donneront naissance à la psychanalyse transgénérationnelle. Pour élaborer cette clinique, Anne Ancelin Schützenberger s'est fondée sur ses propres observations et sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychologie, de la psychothérapie et de la systémique. Aujourd'hui, cette approche a donné lieu à de nombreuses pratiques psychothérapiques très différentes dont certaines sont l'objet de vives critiques... © https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychogénéalogie
Les psychanalystes Nicolas Abraham, d'origine hongroise, et sa compagne Maria Török ont publié en 1978 un ouvrage intitulé L'Écorce et le Noyau. Ils y présentent les concepts de "crypte" et de "fantôme". C'est en étudiant les cas de personnes ayant fait certains actes ou prononcé certaines paroles « comme si quelque chose ou quelqu'un avait agi à travers elles à ce moment » qu'ils émirent l'hypothèse qu'un "fantôme transgénérationnel" s'exprimait à travers eux. Un fantôme est présenté comme une structure de l'impensé généalogique de l'individu. Le fantôme d'un patient serait créé par l'existence d'un secret, d'un non-dit, d'un acte inavouable, d'un traumatisme... non métabolisé dans le psychisme de celui qui l'a vécu et resté du domaine du refoulé. Les membres des générations successives verraient à certains moments un "fantôme psychique" se manifester par des actes ou des paroles manquées. Nicolas Abraham et Maria Török parlent de transmission psychique transgénérationnelle. Les descendants de porteurs de cryptes seraient, selon eux, les "lacunes laissées en nous par les secrets des autres". © Wikipédia
Les différentes approches tenant compte de la dimension transgénérationnelle en dehors de la psychogénéalogie Pour comprendre la transmission générationnelle des blessures vécues par nos aïeux sur les générations suivantes, certains psychanalystes ont posé l'hypothèse d'une transmission psychique inconsciente entre les générations. Des scientifiques corroborent cette hypothèse avec des expériences réalisées sur des souris, en parlant quant à eux, de modifications de l'ADN. Leurs recherches montrent que "des souris exposées à des odeurs associées à un danger transmettent à leur descendance la crainte de ces odeurs". Ces recherches ont été publiées dans la revue Nature Neuroscience. © wikipedia