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ETAT DES LIEUX
La crise du coronavirus modifie les comportements
La pandémie a-t-elle vraiment changé nos habitudes ?
De manière générale, toute crise déstabilise les grands courants intellectuels et idéologiques.
Les crises exposent ou font ressortir au grand jour les limites d’un modèle : ce qui ne semblait pas de l’ordre du possible le devient soudainement.
L’analyse des conséquences de la crise sur la transition écologique et sociale de nos habitudes a été réalisée par 15 professeurs d’université de différentes spécialités (comportement du consommateur, sociologie, marketing vert, management, tourisme, communication politique). La moitié des chercheurs sont affiliés à des universités québécoises et l’autre moitié à des universités françaises. La parité a également été respectée. Cette diversité de profils amène un regard novateur sur la crise de coronavirus que nous traversons.Une majorité de consommateurs déclarent avoir choisi un produit local lorsqu’ils en ont eu la possibilité. À l’opposé, des comportements qui semblaient acquis, comme le recyclage, semblent régresser.
La biogéographie est une branche à la croisée des sciences dites naturelles, de la géographie physique, de la pédologie, de l'écologie, de la bioclimatologie et de la biologie de l'évolution qui étudie la vie à la surface du globe par des analyses descriptives et explicatives de la répartition des êtres vivants, et plus particulièrement des communautés d'êtres vivants.
Biogéographie de l'Europe
En effet, les êtres vivants s'organisent pour donner des paysages différents que l'on appelle « formations » (dénommées le plus souvent selon leurs profils ou les formations végétales les composant). Ce sont les formations végétales qui marquent le plus un paysage, le vivant végétal (appartenant à la biosphère), et qui a des interactions avec l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère (le substrat), le tout évoluant dans le temps.
©wikipedia
Science qui étudie des problèmes biologiques en appliquant les méthodes de la physique.
L'environnement biophysique, appelé aussi milieu biophysique ou milieu de vie, désigne le milieu biotique et abiotique d'un individu, d'une espèce ou d'une population d'espèces, et comprend par conséquent les facteurs qui ont une influence sur leur survie, leur développement et leur évolution.
TYPOLOGIE DE CAUSES POTENTIELLES D'EFFONDREMENT
Les risques d'effondrements environnementaux et sociétaux du monde industriel contemporain concernent la possibilité que des bouleversements majeurs affectent l'environnement et les sociétés humaines, en raison notamment de l'extinction en cours de nombreuses espèces vivantes et du changement climatique.
Ils participent à un processus de catastrophe potentielle à l'échelle de la vie sur Terre...
Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat.
Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas.
Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.
En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre.
Nous pouvons déjà constater les effets du changement climatique.
C’est pourquoi il convient de se mobiliser et d’agir.
Tout le monde est concerné : élus, acteurs économiques, citoyens, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour s’adapter aux changements déjà engagés.
La collapsologie est une pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d'un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
COLLAPSOLOGIE - HISTOIRE DU CONCEPT - LES PRECURSEURS
La collapsologie est une approche pluridisciplinaire qui s'intéresse à l'effondrement possible de notre civilisation. Ce terme provient de l'anglais collapse, qui signifie s'effondrer, et du grec logos, discours. En France, la collapsologie est représentée par Pablo Servigne, auteur avec Raphaël Stevens du livre Comment tout peut s'effondrer : petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes, paru en 2015. Cet ouvrage a été préfacé par Yves Cochet, ancien ministre de l'Environnement.
La collapsologie trouve aussi ses origines dans la publication du rapport Meadows en 1972, réalisé par des chercheurs du MIT, et commandé par le Club de Rome. Ce rapport, dont le titre était The Limits of Growth (Les limites de la croissance), alertait déjà sur les risques d'une croissance démographique et économique exponentielle sur une planète dont les ressources sont comptées.
Spécialistes et personnalités (qui n'ont d'ailleurs pas tous pas la même vision de l'effondrement civilisationnel)
DANS LE FUTUR IL FAUDRA SORTIR DU "JE" POUR LE "NOUS"
TOUS ENSEMBLE POUR SURVIVRE
L'INDIVIDUALISME, L'ÉGOCENTRIME ET L'EGOISME DEVRONT ETRE DEFINITIVEMENT PROSCRITS A JAMAIS OU LA VIE HUMAINE DISPARAITRA A TERME... C'EST UNE VISION APOCALYPTIQUE DU FUTUR QUI SEMBLE AUJOURD'HUI INEVITABLE SI L'HUMANITÉ NE CHANGE PAS DE PHILOSOPHIE DE VIE...
Le développement durable a trouvé sa définition dans le rapport « Our Common Future » publié en 1987, suite à une citation du Premier Ministre norvégien, Mme Gro Harlem Bruntdland : il représente « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
LA PÉRENNITÉ DES SOCIÉTÉS
Si le développement durable a été mis en lumière à l’occasion de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement de l’ONU dès 1983, il a toutefois émergé dès la deuxième moitié du XIXe siècle avec l’essor de la société industrielle, et les premières crises sociales mais aussi écologiques. Le sustainable development, traduit par certains comme « développement soutenable », offre une définition plus poussée : « Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels aux plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ».
Les acteurs se sont alors multipliés, on retrouve comme intervenants influents les entreprises, qui représente le marché, les autorités publiques (des Etats) ainsi que les associations et autres organisations non gouvernementales (société civile). Leur objectif est d’assurer la pérennité des sociétés, au travers des écosystèmes, de l’économie, etc., en utilisant le développement durable comme un levier d’innovation. Cette pérennité fait écho à plusieurs notions comme la cohésion sociale, l’épanouissement de chacun, la solidarité, la biodiversité ou encore les ressources.
Constitue un crime d'écocide toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées.
Les délits sont des infractions de moyenne gravité, jugées par un tribunal correctionnel, qui peuvent être punies de deux mois à dix ans de prison, tandis que les crimes sont des infractions graves, jugées par une cour d’assises, passibles de 15 ans de prison jusqu’à la perpétuité.
La sociologie de l'environnement étudie les relations réciproques qu'entretiennent les sociétés et leurs milieux : d'une part l'influence des sociétés sur leur environnement, d'autre part, l'influence de l'environnement sur les sociétés.
En tant qu'idée politique et sociale, l'écologie a pour objectif de protéger les écosystèmes, la biodiversité, et l'environnement en général, notamment afin de permettre aux sociétés d'y vivre avec résilience et de façon pérenne.
La crise économique annonce le changement...
Ce changement peut être brutal, graduel, mineur. Il peut être appréhendé sur les plans macro, méso et microéconomiques. Il se manifeste une fois que l’économie sort de sa période de transition qui est celle de la crise. Dans tous les cas, la trajectoire de l’évolution socioéconomique se modifie. Dans une économie en transition, l’observation se concentre sur les restructurations (et les tâtonnements) du système et de ses acteurs pour retrouver une nouvelle dynamique de croissance matérialisée par la découverte (la création ?) de nouvelles sources de profit.
L'environnement traite de la combinaison des éléments naturels (le champ de forces physico-chimiques et biotiques) et socio-économiques qui constituent le cadre et les conditions de vie d'un individu, d'une population, d'une communauté à différentes échelles spatiales.
Un risque existentielle est un risque qui, s'il advenait, menacerait potentiellement d'éliminer une partie significative, ou la totalité, de la population mondiale. ... En effet, si une guerre nucléaire mondiale advenait, il est à prévoir qu'une proportion substantielle de la population humaine y perde la vie.
La futurologie a pour ambition d’aborder les différents scénarios possibles de l’avenir. Sous l'influence de l'anglais (futures research), le terme tend avec difficulté à remplacer celui de « prospective » en France.
La futurologie est censée procéder à partir des données technologiques, économiques ou sociales du passé et du présent, et affirme se fonder sur des techniques et des modèles scientifiques.
Le terme exclut les prédictions obtenues par des moyens surnaturels, ainsi que celles concernant le court terme (par exemple les estimations sur les fluctuations boursières). Celles-ci sont des sciences spéculatives.
La futurologie telle qu’elle se présente elle-même repose sur l’idée que chacun prend des décisions en rapport avec sa vision personnelle du futur, même de manière intuitive ou implicite.
Les futurologues prétendent construire une vision du futur qui soit la plus exacte possible, avec pour ambition affichée que ceux qui prennent les décisions importantes puissent le faire en connaissance de cause.
©wikipedia
La collapsologie est une approche pluridisciplinaire qui s'intéresse à l'effondrement possible de notre civilisation.
Ce terme provient de l'anglais collapse, qui signifie s'effondrer, et du grec logos, discours.
MARC WILINSKI
Auteur de "COMMENT BIEN VIVRE LA FIN DE CE MONDE ?"
Psychologie et peur du changement
L'esprit humain entretient avec le changement une relation paradoxale : par bien des aspects, nous aimons l'idée et le concept de changement, et parfois nous y aspirons. Mais cela n'empêche pas que sa mise en oeuvre concrète génère souvent en nous des réticences, hésitations, voire des peurs ou des aversions intenses et quelquefois illogiques, phénomène que connaissent bien les décideurs, qu'ils soient entrepreneurs ou politiques.
© Christophe ANDRÉ - Médecin psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne, à Paris
Illustration : Christophe André
Le changement climatique constitue une nouvelle menace importante pour la santé publique.
La variabilité du climat et son réchauffement sont cause de décès et de maladies à travers les catastrophes naturelles qu’elles entraînent
– telles que les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses.
Les acteurs, à l'intérieur d'une organisation, ne sont pas seulement soumis à ses contraintes : sans leur implication et s'ils ne s'approprient pas les outils proposés, les changements ne peuvent tout simplement pas avoir lieu.
S'appuyant sur une évaluation critique des théories sociologiques du changement ainsi que sur trente ans d'observation interne au sein d'organisations, l'auteur établit une sociologie de l'action fondée sur l'interaction entre contraintes et autonomie. Il dresse ensuite l'état de nos savoirs sur le rôle et le poids des déterminants du changement (contraintes socio-économiques et techniques, institutions, acteurs...). Enfin, il décrit les transformations en cours et tire les conclusions pratiques quant à la conduite du changement.
Philippe Bernoux
Sociologue, docteur d'État, directeur honoraire de recherches au CNRS, il a enseigné dans une école d'ingénieurs (INSA de Lyon), à l'université, dans des centres de formation continue (CNAM-IESTO) et dans de nombreuses entreprises.
La transdisciplinarité est une posture scientifique et intellectuelle. Elle a pour objectif la compréhension de la complexité du monde moderne et du présent.
Le mot transdisciplinarité a été inventé par Jean Piaget, en 1970.
L’agroécologie, ou agro-écologie, est un ensemble de théories et de pratiques agricoles nourries ou inspirées par les connaissances de l'écologie, de la science agronomique et du monde agricole.
Ces idées concernent l'agriculture, l'écologie, et l'agronomie, mais aussi des mouvements sociaux ou politiques, notamment écologistes.
Dans les faits, ces diverses dimensions de théorie, pratique et mouvements, s'expriment en interaction les unes avec les autres, mais de façon différente selon les milieux ou régions et selon les pays.
La transition écologique est une évolution vers un nouveau modèle économique et social, un modèle de développement durable qui renouvelle nos façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble pour répondre aux grands enjeux environnementaux, ceux du changement climatique, de la rareté des ressources, ...