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POURQUOI UNE THEMATIQUE SUR LA FRANC-MACONNERIE SUR UN SITE DE PSYCHANALYSE ?
Parce que l'œuvre de Carl Gustav Jung, incitation à une dynamique transcendante de progressive transformation de soi, prouve qu'un tel cheminement n'est possible que par l'étude des symboles psychiques de l'homme contemporain.
Il est possible de comparer le " processus d'individuation " à la démarche initiatique maçonnique qui ne peut se comprendre que par la connaissance intégrée des symboles de toujours.
Rappelant que ni la Franc-maçonnerie ni même Jung n'ont inventé le symbolisme, mais le nouvel ordre de la psychologie analytique et l'ordre maçonnique ont hérité du code des traditions comme langage universel...
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L’alchimie spirituelle est une pratique spéculative de nature ésotérique, qui consiste à accomplir un chemin personnel de connaissance de soi et de purification intime, afin de renaître sous la forme d’un être nouveau, plus éveillé. Nous ne parlons pas ici de l’alchimie du Moyen-Âge qui consistait une pseudo-science visant à transformer le plomb en or.
Les ouvrages sont très nombreux : quelques exemples
- A. BAUER & E. BOEGLIN, Le Grand Orient de France, coll. Que sais-je ?, P.U.F., Paris, 2002
- A. BAUER & R. DACHEZ, Les 100 mots de la franc-maçonnerie, ibid., 2007
- P. CHEVALLIER, Histoire de la franc-maçonnerie française, 3 vol., Fayard, Paris, 1974
- A. COMBES, Les Trois Siècles de la franc-maçonnerie française, Dervy, Paris, 3e éd. augm. 1998
- R. DACHEZ dir., Les Francs-maçons : de la légende à l'histoire, Tallandier-L'Histoire, Paris, 2003
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LES CHIFFRES ET LEURS SYMBOLES
Les nombres font partie des réflexions qui animent l’esprit des Maçons, comme des penseurs de tous temps, car ils ont une forte teneur symbolique.
Comme le dit l’Écriture, Dieu a tout créer par le poids, le nombre et la mesure, dans le plan matériel comme dans le plan astral.
Les lois qui s’appliquent, en réalité, à toute création, est là un mystère.
La loi des nombres en métaphysique : qu’est-ce que c’est ? En quoi les nombres régissent-ils le monde et la nature ? Quel rapport entre mathématiques et philosophie ?
Au-delà de leur aspect pratique, les nombres permettent en effet d’approcher la structure de l’univers : ils portent une valeur symbolique profonde et véhiculent la force logique.
Les nombres soutiennent le raisonnement : les mathématiques, à travers l’arithmétique et la géométrie, sont la science de l’ordre.
Les nombres ont donc une valeur concrète (ils décrivent la matière) aussi bien qu’abstraite (ils fondent l’argumentation et soutiennent les idées).
Pour Platon, les nombres régissent le monde des idées, le seul qui puisse permettre d’accéder à la réalité et à la vérité. L’idéalisme de Platon est une invitation à nous écarter de nos perceptions sensibles, sources d’erreur et d’illusion, pour entrer dans le domaine des « idées vraies ».
Les nombres seraient donc un moyen d’accéder au plus haut degré de la Connaissance : ils donneraient la clé de l’ordre intérieur et de l’harmonie cosmique. C’est en particulier la vision de Pythagore à travers sa célèbre Tétraktys, véritable religion des nombres.
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LE COLLEGE DES OFFICIERS EN LOGE
En franc-maçonnerie, on appelle collège des officiers l'ensemble des maîtres maçons qui assistent le vénérable maître dans la gouvernance et la gestion de la loge maçonnique.
Ce collège comprend, outre le vénérable maître, le premier surveillant, le second surveillant, le couvreur, l'orateur, le secrétaire, le trésorier, l'hospitalier, l'expert et le maître des cérémonies.
Les membres de ce collège sont appelés "officiers", du mot latin officium, qui signifie devoir, obligation morale. Cette précision est importante car il faut bien garder à l'esprit que ces fonctions n'entachent en aucune manière la stricte égalité des francs-maçons entre eux.
Élu par les Maîtres de la loge, chaque officier du collège remplit une fonction très précise et clairement définie. On dit également de l'officier qu'il occupe un plateau.
Dans la plupart des loges maçonniques, les officiers sont élus pour un an parmi les Maîtres de la loge.
LES CONSTITUTIONS D'ANDERSON
James Anderson (1678-1739) était un pasteur presbytérien écossais. Il a joué un grand rôle dans la naissance de la franc-maçonnerie spéculative par la rédaction des règles de la première obédience, à savoir la Première Grande Loge d’Angleterre.
Les Constitutions d’Anderson ont été rédigées en 1721 et publiées en 1723. Le but était d’harmoniser le rite au sein de la Grande Loge de Londres et de Westminster (constituée en 1717) et de mettre fin à la querelle entre les Ancients et les Moderns.
JUNG ET LA FRANC-MACONNERIE
L'œuvre de Carl Gustav Jung, incitation à une dynamique transcendante de progressive transformation de soi, prouve qu'un tel cheminement n'est possible que par l'étude des symboles psychiques de l'homme contemporain.
Le psychanalyste et auteur Jean-Luc Maxence a comparé ce " processus d'individuation " à la démarche initiatique maçonnique qui ne peut se comprendre que par la connaissance intégrée des symboles de toujours.
Rappelant que ni la Franc-maçonnerie ni même Jung n'ont inventé le symbolisme, mais J-L Maxence a montré, dans un langage accessible à tous, que le nouvel ordre de la psychologie analytique et l'ordre maçonnique ont hérité du code des traditions comme langage universel.
Dans cette catégorie vous trouverez quelques articles significatifs et représentatifs de la FM. La liste n'est pas exhaustive.
L’initiation maçonnique est l’équivalent de l’Art Royal alchimique en ce sens qu’elle vise à transformer l’homme par différentes étapes qui sont autant de prises de conscience et de morts symboliques.
Un objectif
Le but de l’Art Royal est la connaissance, la perfection, la « royauté en esprit ». Mais cet objectif étant difficilement atteignable, c’est avant tout le chemin qui compte.
L’Art Royal est donc d’abord un chemin de vie, qui conduit à la libération, au bonheur et à la sérénité. L’individu délivré de ses passions, de son ego et de son mental, peut alors accéder à la réalité et marcher vers la vérité.
Une méthode
La méthode initiatique maçonnique vise à aider chacun à bâtir son temple intérieur en dehors de tout dogme : c’est une école de connaissance et de liberté, qui invite en priorité à plonger en soi-même pour mieux se connaître.
Depuis sa création, l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN a connu une expansion continue, à l’exception des années des deux guerres mondiales. A ce jour, il est présent dans plus de soixante pays sur les cinq continents et compte près de 32 000 membres.
LES GRADES OU DEGRES EN FRANC-MACONNERIE
Un degré est un niveau dans la hiérarchie maçonnique.
Un grade est le titre conféré à un membre ayant atteint le degré correspondant.
A l’origine de la franc-maçonnerie, les loges ne connaissaient que deux degrés : Apprenti et Compagnon.
Le degré de Maître n’est apparu que vers 1730. Quant aux hauts grades, ils ne sont apparus que vers la fin du XVIIIème siècle pour compléter le grade de Maître.
Le Rite Écossais Ancien et Accepté, un des plus importants rites maçonniques, comporte ainsi 33 degrés, soit 3 degrés symboliques et 30 degrés complémentaires.
A noter que les degrés « supérieurs » sont le plus souvent gérés par des organismes indépendants de ceux qui gèrent les trois degrés symboliques. Par exemple, en France, la Grande Loge de France est l’une des obédiences qui administre les 3 premiers degrés, tandis que le Suprême Conseil de France est son pendant pour administrer les 30 degrés suivants.
LES OBEDIIENCES MACONNIQUES
Une obédience maçonnique est un regroupement de loges maçonniques, le plus souvent sous une forme fédérative, et qui peut prendre le nom de Grande loge (terme originaire d'Angleterre, le plus fréquent), ou de Grand orient (terme originaire de France, moins répandu dans le monde), ou plus rarement d'autres dénominations. Cette forme de regroupement apparaît au début du XVIIIe siècle en Angleterre et marque le début de la franc-maçonnerie spéculative.
La liste d'obédiences maçonniques recense des associations dont l'existence est attestée par des sources indépendantes et qui se définissent elles-mêmes comme étant des obédiences maçonniques, sans porter de jugement sur la légitimité de cette affirmation.
Implantation de la franc-maçonnerie dans le monde.
LES OUTILS DES FRANC-MACONS
Le franc-maçon, comme son nom l'indique, est maçon, il construit.
Il construit un temple, et pour cela il utilise des outils variés.
Pour tracer les plans de l'œuvre, il se sert de la règle, de l'équerre et du compas qui, entrecroisés, symbolisent la Franc-maçonnerie.
Pour reporter le plan sur le sol grandeur nature, il a recours à un cordeau ou à une corde à douze nœuds.
Pour tailler les pierres, il utilise ciseaux et maillets.
Pour assembler les pierres avec du ciment, il prend une truelle.
Pour élever l'édifice, il se saisit d'un niveau et d'un fil à plomb.
Mais ce temple qu'il construit est aussi, à un autre niveau, à la fois lui-même et la collectivité humaine, d'abord celle des frères de sa loge et de tous les maçons, et dans l'idéal celle de tous les êtres. Il commence pour cela par tailler sa pierre, c'est-à-dire lui-même, en utilisant ciseau et maillet. Le maillet symbolise l'énergie qu'il va mettre en œuvre pour évoluer et le ciseau, l'application du tranchant de son intelligence à sa réflexion. Il n'oubliera pas la truelle (même si cet outil n'apparaît pas dans son rite) pour appliquer le ciment de la fraternité entre toutes les pierres, entre tous les hommes.
LA FRANC-MACONNERIE ET LE SENS DE LA VIE
L’enseignement maçonnique repose sur l’allégorie des bâtisseurs de temples et de cathédrales. Le franc-maçon taille la pierre informe (lui-même) pour lui donner une forme régulière. Peu à peu, la pierre brute devient cubique ; c’est ainsi qu’elle pourra trouver sa place dans l’édifice.
Tailler sa pierre, c’est faire voler en éclats tout ce qui fait obstacle à notre parfaite intégration au monde : nos illusions, notre orgueil, nos préjugés, notre envie de toujours avoir raison, nos attachements, nos peurs, nos croyances, nos colères, etc.
Débarrassés de nos scories, nous pouvons enfin nous relier au Tout, dans la paix et la sérénité.
Devenir une pierre cubique, c’est donc découvrir le sens de notre vie : nous avons enfin une utilité, une place au sein de l’édifice humain et cosmique.
Bien sûr, les réponses à toutes ces questions ne sont pas définitives.
La manière d’aborder les sujets de cette. catégorie est transverse, puisqu’elle fait appel aussi bien à la philosophie dans ses différents aspects (éthique, métaphysique, cosmologie, ontologie), qu’à la psychologie, aux sciences exactes, ainsi qu’aux différentes traditions spirituelles et ésotériques.
Par ailleurs, la réflexion fait largement appel au symbolisme : les symboles sont en effet un point d’appui essentiel pour se placer sur le chemin de la vérité. Les symboles sont à l’image du monde, aussi bien dans leur complexité que leur simplicité. Ils sont un langage universel qui permet d’approcher l’évidence. Ils reflètent l’état de notre avancement spirituel.
C’est précisément la conjonction de ces différentes sciences et méthodes qui permettra de dépasser les certitudes et d’avancer. Loin d’enfermer le lecteur dans des idées préconçues ou des doctrines, le but est de libérer l’intuition, de suggérer de nouveaux chemins de connaissance.
Au centre de la démarche, il y a la connaissance de soi. L’introspection permet d’ouvrir le chemin, puisque le principal obstacle à la vérité est nous-même : notre subjectivité, nos préjugés, nos limites, nos illusions, nos croyances indépassables, nos attachements, nos passions, notre héritage, nos conditionnements.
Connaître nos défauts et nos limites, c’est déjà lever le voile : c’est accepter le fait que nous ne savons rien, c’est s’ouvrir à la Lumière. Renoncer à l’illusion de l’autonomie et de la liberté de penser, c’est ouvrir les yeux sur le réel. On l’a compris, le lâcher-prise fonde la démarche.
La connaissance de soi est aussi un chemin d’approche du mystère divin : se connaître soi-même, c’est se connaître en tant que créature de Dieu, à l’image de Dieu. « Dieu » est ici abordé, non pas comme une vérité révélée, mais comme un principe ineffable, à la fois immanent et transcendant. Le terme Dieu pourra être remplacé, au choix, par « le Principe », « le Grand Architecte de l’Univers », ou encore « la Nature ».
Cette catégorie se veut être un espace de tolérance, les idées véhiculées ne sont pas définitives, elles ne sont pas à prendre pour argent comptant. Mais chaque idée a de bonnes raisons d’être défendue, jusqu’à ce qu’elle soit dépassée. De plus elles n’engagent que leurs auteurs.
Enfin, cette catégorie se veut être une ouverture à la spiritualité. C’est l’idée que la vérité se cache en partie au-delà du raisonnement, au-delà des concepts et de la logique. La spiritualité s’étend au-delà des mots, dans un espace où plus rien n’est à défendre : un territoire d’Amour, celui de la parole perdue.
Philosophie, métaphysique, psychologie, religion, spiritualité, symbolisme : voilà donc le programme, qui est déroulé à travers des fichiers simples et accessibles.
Une planche est un travail de réflexion symbolique, philosophique, social ou d'actualité qui est discuté au sein de la loge en franc-maçonnerie (dans l’argot étudiant, plancher, travailler sur un problème ou une dissertation).
La franc-maçonnerie est un ensemble d’associations - loges regroupées en obédiences - dont l’objet est la pratique d’un rite initiatique.
Le caractère initiatique et ésotérique du rite implique la transmission de « secrets » : en d’autres termes, le contenu de l’enseignement est révélé progressivement à l’initié, qui est ainsi invité à passer par différentes étapes, qui symbolisent autant de niveaux dans son avancée spirituelle. Au Rite Écossais Ancien et Accepté, un des rites les plus connus, il y a par exemple 33 degrés.
L’initiation consiste donc à transmettre des secrets, lesquels distinguent le profane de l’initié. Mais de quels secrets parle-t-on ?
"Connais-toi toi-même"
Pour la franc-maçonnerie comme pour la psychanalyse, il s'agit de « réunir ce qui est épars ». Mais, pour la psychanalyse, il s'agit de relier l'homme à lui-même, tandis que, pour la franc-maçonnerie, il n'est question que de relier l'homme aux autres hommes, au monde et au cosmos.
La connaissance de soi est au cœur de la démarche maçonnique. En loge, elle est abordée à travers différents symboles, notamment :
La taille de la pierre brute : c’est le retrait de tout ce qui peut faire obstacle à l’insertion parfaite de la pierre dans l’édifice, c’est-à-dire de l’être humain dans le cosmos, ou de la conscience humaine dans la conscience supérieure,
Le fil à plomb : sa verticalité représente l’introspection,
Ou encore la formule latine VITRIOL : Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée.
CE DOSSIER EST RESERVE AUX FRANC-MACONS
Un rite maçonnique est un ensemble cohérent de rituels et de pratiques définissant un cérémonial maçonnique.
Apparus avec la franc-maçonnerie, les « rites » ont été mis en place afin d'uniformiser et d'harmoniser les pratiques en loge maçonnique. Il s'agit donc de la définition de l'ensemble des usages et de l'ordre dans lesquels ceux-ci doivent être exécutés au cours des diverses tenues et cérémonies. Inspirés par les traditions antiques ou opératives et par la Bible, les rites prescrivent les gestes, le langage, les déplacements et les attitudes.
Toutefois, malgré un idéal similaire, les francs-maçons effectuent leurs travaux de manière plurielle. Et ce, dès la moitié du XVIIIe siècle, notamment avec la querelle des Ancients et des Moderns au sein de la franc-maçonnerie anglaise. Depuis, chaque siècle a vu apparaître différents rites. Une loge, ou un « atelier », pratique en général un seul et même rite alors qu'une obédience maçonnique peut en observer plusieurs.
Les rites sont composés de symboles, mots, gestes et signes. S'il apparaît impossible de recenser l'ensemble des rites un jour pratiqués, les auteurs et historiens admettent communément l'existence d'une cinquantaine de rites relativement distincts.
Néanmoins, seule une demi-dizaine est majoritairement pratiquée.
© https://fr.wikipedia.org/wiki/Rite_maçonnique
LA SPIRITUALITÉ EN FRANC-MACONNERIE
La foi pour le franc-maçon est peut-être tout simplement la confiance en la vie : c’est la conviction que tout est en ordre. Avoir la foi, c’est donc accepter le cours des choses, ce qui implique de renoncer à vouloir tout contrôler et tout juger.
La foi ne consiste pas à croire aveuglément en quelque chose, mais à accepter le monde tel qu’il est. Car au-delà de notre ignorance et de nos illusions, tout est parfait. On comprend alors que le réel, le vrai, le beau et le divin désignent la même réalité : celle dans laquelle nous sommes constamment baignés...
LE TEMPLE MACONNIQUE
Un temple maçonnique est le nom symbolique donné au lieu où se réunissent les loges maçonniques pour pratiquer leurs rituels, dans le cadre de réunions qu'ils nomment des « tenues ». Son agencement et sa décoration obéissent à des règles symboliques précises qui peuvent cependant différer notablement selon les époques, les pays, les rites et les degrés maçonniques.
Par extension, on nomme aussi souvent « temple maçonnique » l'ensemble du bâtiment.
illustration - Loge de la GLDF, Paris