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Actualités De la plus récente à la plus ancienne
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    BIPOLARITE DES JEUNES EN PHASE CRITIQUE

    BIPOLARITE DES JEUNES – PHASE SEVERE
    Quand une jeune personne traverse une phase de décompensation bipolaire, surtout avec des pensées suicidaires, il est essentiel d'agir rapidement et avec prudence pour assurer sa sécurité.
    Voici quelques étapes immédiates à considérer :
    Ne pas rester seul(e) face à la situation
    • Appeler à l’aide immédiatement : Si elle parle de suicide ou montre des signes de danger imminent, il est vital de contacter des professionnels de la santé rapidement. En France, par exemple, vous pouvez contacter le 15 (SAMU) pour des urgences médicales ou le 3114, qui est la ligne nationale de prévention du suicide.
    • Si vous êtes en dehors de la France, vous pouvez aussi appeler un numéro d'urgence ou vous rendre aux urgences psychiatriques de l'hôpital le plus proche.
    Encourager un contact direct avec son psychiatre ou psychologue
    • Si elle est suivie par un psychiatre ou un thérapeute, contactez-les immédiatement pour les informer de la situation. Ils pourront ajuster son traitement ou proposer une hospitalisation temporaire si nécessaire.
    Surveiller l’environnement immédiat :
    • Assurez-vous que votre fille ne soit pas seule, et qu’il n’y ait pas d’accès facile à des objets dangereux (médicaments, couteaux, etc.).
    • Si elle accepte, restez avec elle ou assurez-vous qu’elle soit entourée de personnes de confiance jusqu'à ce qu'elle puisse obtenir de l'aide médicale.
    Écouter sans juger
    • Écoutez-la attentivement sans minimiser ce qu’elle ressent. Souvent, une personne qui traverse une crise émotionnelle a besoin d’être entendue sans jugement.
    • Vous pouvez dire des choses comme : "Je suis là pour toi, tu n'es pas seule" ou "On va trouver de l'aide ensemble."
    Hospitalisation en cas de danger immédiat
    • Si la menace est sérieuse et immédiate, l'hospitalisation en urgence peut être nécessaire, même contre son gré si elle est en danger pour elle-même. En France, cela peut se faire via une "hospitalisation à la demande d’un tiers" (HDT). Cette démarche permet l’admission en psychiatrie d’une personne qui refuse les soins mais qui présente un danger imminent.
    Se protéger également
    • Ce genre de situation peut être extrêmement éprouvant pour les proches. Si possible, demandez l'aide d'autres membres de la famille ou des amis pour que vous ne portiez pas cette charge émotionnelle seul(e). Vous pouvez aussi envisager de parler à un psychologue ou à un conseiller pour vous soutenir dans ce moment difficile.

    Ressources utiles (France)
    • 3114 : Ligne nationale de prévention du suicide (gratuite, 24h/24, 7j/7)
    • SOS Suicide : 01 45 39 40 00
    • SAMU : 15 pour les urgences médicales
    • Fil Santé Jeunes : 0 800 235 236 (pour jeunes adultes, gratuit et anonyme)
    La situation est urgente, et il est important d’agir rapidement pour qu’elle puisse recevoir le soutien dont elle a besoin. Ne restez pas seul(e), et n’hésitez pas à contacter des professionnels pour vous guider dans ces moments difficiles.


    DIFFÉRENTS TYPES DE DÉPRESSION

    DIFFÉRENTS TYPES DE DÉPRESSION
    « Nous sommes parfois en proie à une sensation de tristesse que nous ne parvenons pas à maîtriser. Nous comprenons que l’instant magique de ce jour-là est passé et que nous n’avons rien fait. Alors, la vie cache sa magie et son art. »
    Comme le souligne Paulo Coelho, la vie n’est pas toujours rose.
    Nous connaissons tous des hauts et des bas, sauf que parfois, le « bas » semble s’éterniser… De la déprime passagère, nous pouvons facilement basculer dans ce que l’on appelle la dépression. Et la différence est bien là : la déprime s’apparente au « coup de blues » temporaire, qui survient en cas de baisse d’énergie ou d’une humeur un peu sombre, triste, fatiguée ou énervée, tandis que la dépression est une véritable maladie qui peut avoir de graves conséquences.
    Néanmoins, il y a plusieurs types de dépression, qu’il ne faut pas confondre : elles sont provoquées par des facteurs différents, et n’ont donc ni les mêmes conséquences ni forcément les mêmes traitements.
    LES SYMPTÔMES DE LA DÉPRESSION
    Les symptômes de la dépression ne se remarquent pas toujours, pourtant ils sont le seul moyen de diagnostiquer ce trouble mental qu’est l’état dépressif. Il est très compliqué de bien identifier une dépression, dans la mesure où les symptômes dépendent des individus. Il y a donc très peu de dépressifs qui ont exactement les mêmes symptômes.
    Cependant, certains comportements évidents peuvent aider à identifier une dépression : une fatigue, voire une lassitude récurrente, une tristesse souvent sans raison, une perte de confiance en soi, de contacts sociaux et d’envies en général, des idées noires, des troubles du sommeil et de l’appétit, etc. Ces éléments peuvent désigner une déprime, lorsque cet état n’est que passager. S’il dure, on parle alors de dépression, qui peut devenir chronique.
    LES DÉPRESSIONS LES MOINS GRAVES
    • La dysthymie : C’est plutôt un trouble de l’humeur qu’une véritable dépression, et désigne une morosité et lassitude constante. Cela ne paralyse pas la vie du « dépressif », mais il est nécessaire d’en parler à un médecin pour identifier la cause de cette petite dépression et ainsi trouver des solution pour retrouver la joie de vivre !
    • La dépression saisonnière : Cette dépression ne doit pas être confondue avec la petite déprime saisonnière qui nous touche à l’approche d’un hiver morne et froid. Pour parler d’une dépression saisonnière, il faut qu’il n’y ait pas eu d’épisode dépressif pendant les 2 hivers précédents. Elle serait due à la baisse de la luminosité et à un cumul des troubles dépressifs. En général, cet état dure tout l’hiver et s’estompe avec l’arrivée du printemps. Néanmoins, un suivi psychologique est à établir dès le début des symptômes, afin d’éviter de passer, comme redouté, un hiver morne et froid ! La luminothérapie est également souvent conseillée pour résoudre les problèmes de dépression saisonnière.
    LES DÉPRESSIONS SPÉCIFIQUES
    • La dépression post-partum ou post-natale : Cette dépression concerne les jeunes mamans qui viennent d’accoucher. C’est communément ce que l’on appelle le « babyblues », et qui peut, sur le long-terme, devenir une véritable dépression, et concerne de 10 à 15% des jeunes mères. Il est du au chamboulement hormonal causé par la grossesse et surtout aux nouvelles responsabilités auxquelles la jeune mère doit désormais faire face : c’est sûr que cette nouvelle vie peut faire peur, lorsque l’on débute dans le domaine, et le métier de maman n’est pas de tout repos !
    • La dépression professionnelle : On parle plus vulgairement de « burn out » pour désigner la dépression qui apparaît dans le cadre professionnel. Elle est due à un excès de stress et de pression au quotidien, dans l’exercice d’une profession. Lorsque cela arrive, et que l’angoisse du lundi matin s’installe, il est bon de se remettre en cause pour identifier la source de ce stress (hiérarchie, poste, collègues, domaine d’activité…) et trouver un moyen d’y remédier au plus vite.
    • La dépression due à une maladie : Certaines pathologies, comme le diabète, Parkinson, la mononucléose, l’anorexie ou même un handicap physique, peuvent entraîner une dépression nerveuse. Cela peut être dû à la maladie elle-même, qui a un impact direct ou indirect sur le cerveau, ou bien aux conséquences de cette maladie qui sont mentalement dures à vivre. Notons que la drogue ou l'alcool peut également conduire à la dépression nerveuse.
    LES DÉPRESSIONS SÉVÈRES
    • La dépression bipolaire ou maniaco-dépressive : C’est une dépression qui se remarque assez facilement, puisque le dépressif vit des humeurs très dissemblables, alternant entre humeur normale et humeur anormale (surexcitation, hyperactivité, colère, hystérie, mélancolie intense). Cette catégorie de dépression est assez sévère et alarmante, puisqu’elle implique souvent une tentative de suicide. Elle est donc à suivre de près par un spécialiste.
    • La dépression majeure : C’est un type de dépression sévère, qui se caractérise par une lassitude extrême vis-à-vis de tout, une perte des envies et un abandon des activités habituelles, un complexe d’infériorité qui se développe et une remise en question de ses capacités, et des pensées suicidaires répétées. A ces symptômes peuvent s’ajouter ceux que nous avons évoqués pour l’état dépressif commun.
    • La dépression atypique : C’est un genre de dépression assez paradoxale, puisque, comme son nom l’indique, les symptômes sont atypiques. Le patient va, contrairement à l’état dépressif connu, énormément dormir, énormément manger, et être trop actif. Il va également être capable de vivre en société sans éveiller d’inquiétude dans son entourage. C’est donc un type de dépression qui s’identifie très mal, que ce soit par le dépressif ou par l’entourage.
    POUR CONCLURE
    La dépression est une des maladies mentales les plus répandues dans le monde, mais elle fait aussi partie des troubles psychologiques les moins traités. Honte, peur ou méconnaissance des solutions, les dépressifs ont souvent du mal à trouver l’aide dont ils ont besoin. Il est donc important de savoir identifier les symptômes de la dépression nerveuse, et de comprendre d’où elle peut venir. Néanmoins, cette maladie est très complexe, et peut être provoquée par énormément de facteurs, comme le stress, un choc émotionnel intense, un environnement familial ou professionnel malsain, à une maladie, ou tout simplement à la génétique. Quoi qu’il en soit, que ce soit une dépression ou une petite déprime, n’hésitez pas à en parler, que ce soit à votre entourage ou à un psy.: en parler est la clé vers la joie de vivre.
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    J'AI SURVECU ET JE VIS ENCORE

    "J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublié des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. Je me suis fait des amis éternels. J'ai ri quand il ne le fallait pas. J'ai aimé et je l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre). Mais j'ai survécu ! Et je vis encore ! Et la vie, je ne m'en lasse pas. Et toi non plus tu ne devrais pas t'en lasser. Vis ! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant... parce que le monde appartient à celui qui ose ! La vie est beaucoup trop belle pour être insignifiante !"
    Charlie Chaplin


    LA PSYCHANALYSE EN FRANCE - SON ENSEIGNEMENT

    ENSEIGNEMENT DE LA PSYCHANALYSE EN FRANCE

    En 1949, Daniel Lagache, dont l'objectif était de « séparer à l'université l'enseignement de la psychologie de la philosophie » intègre la psychanalyse à la psychologie dans le cadre d'un programme de psychologie clinique , et ce dans le but de « favoriser l'accès des non-médecins à la psychanalyse » .
    En 1968, une action menée par Juliette Favez-Boutonier, Jacques Gagey et Pierre Fédida, développée ensuite par Didier Anzieu à Nanterre, débouche sur deux diplômes nationaux que délivrent les principales U.F.R. de psychologie : le D.E.S.S. pour exercer la profession de psychologue clinicien, et le D.E.A. préliminaire à la thèse de doctorat. Jean Laplanche crée en 1970 à Paris un Laboratoire de psychanalyse et de psychopathologie, en 1975 la revue Psychanalyse à l'université et en 1976, le « D.E.A. de psychanalyse » avec le doctorat qui lui sera associé au sein de la nouvelle Université Paris VII, dans l' U.E.R. des Sciences Humaines Cliniques dont il est l'un des fondateurs .
    Dans son article du Dictionnaire international de la psychanalyse (2002/2005), Danièle Brun considère que, plus de cinquante ans après « l'entrée officielle de la psychanalyse à l'université », la médecine « ne lui fait plus guère de place, et la psychiatrie témoigne d'un désinvestissement progressif », tandis que « le mouvement cognitiviste se montre de plus en plus fort » . Cependant, la psychanalyse reste « présente dans la plupart des cursus en France et en Europe », ajoute-t-elle .

    Aux yeux de Gérard Pommier, bien que la psychanalyse en France n'ait « jamais été autant prise en considération » et soit « devenue un faitmajeur de notre culture – au sens le plus profond, comme le plus léger du terme », elle est aujourd'hui « en passe d’être bannie des universités » . Ce psychiatre et psychanalyste précise son dire en ces termes : « D’un côté – première historique – la psychanalyse vient d’être reconnue dans la loi relative à la politique de santé publique (voté en août 2004). L’article 52 de ce texte accorde le titre de psychothérapeute non seulement aux médecins et aux psychologues, mais aux membres des associations psychanalytiques » , tandis que « d’un autre côté, diverses commissions d’expertises s’acharnent à faire disparaître la psychanalyse de l’université » . L’enseignement de la psychanalyse serait donc « en voie d’élimination des facultés de psychologie. La commission d’experts de l’aeres, qui évalue les unités de recherche, ne reflète plus la diversité des paradigmes de formation de la psychologie ».
    Pour Gérard Pommier, « l’on ne dénombre plus les universités de psychologie où la clinique n’est plus enseignée, et encore moins celle d’orientation psychanalytique ».

    ©wikipedia


    BESOIN DE CONSULTER UN PSYCHANALYSTE

    Pierre-Etienne GAUTIER est un psychanalyste jungien dont le cabinet est situé dans le sud-ouest de la France, à Dax.
    Qu'il s'agisse de confiance en vous, de crises d'angoisse, de panique, de dépression, d'insomnies, d'hyperactivité, de vos soucis, de troubles compulsifs ou alimentaires, de l'impression de revivre la même histoire, de broyer du noir, de difficultés relationnelles ou professionnelles, de traumatisme ou d'une autre souffrance, Pierre-Etienne Gautier vous accueille dans son cabinet de psychologie analytique, uniquement sur rendez-vous.
    Pierre-Etienne Gautier vous propose, au travers d'une consultation de psychologie analytique jungienne, la thérapie et les techniques psychothérapiques les plus adaptées pour élaborer des pistes de solutions.
    Retrouvez ses coordonnées dans l’annuaire Pages Jaunes à la rubrique « Psychanalyste ».


    L'ARGENT DANS LA CURE PSYCHANALYTIQUE

    La question est souvent posée de la place qu'occupe le paiement dans le traitement psychanalytique. On entend dire que le coût en est généralement élevé, ce qui aurait un caractère discriminatoire et favoriserait l'accès à l'analyse des milieux aisés.
    En fait, le paiement demandé est généralement en rapport avec les possibilités financières de chacun. Son montant fait l'objet d'un contrat, discuté au début de la cure. Toutefois, il est vrai que le coût d'une analyse, relatif suivant les personnes, est généralement de nature à entraîner un remaniement du système de consommation retenu jusqu'à présent par celles-­?ci. Le coût ne doit pas plus être négligeable qu'il ne doit être inaccessible : il doit juste correspondre au niveau qui dérange le patient dans ses habitudes, sans pour autant le conduire à une perte financière insupportable. D'autres justifications du paiement ont été données :
    • il faut payer pour prendre son analyse au sérieux par le patient.
    • il faut rétribuer l'analyste pour ne pas avoir à "le payer" plus tard. Dans ce cas, l'argent intervient comme un tiers en mesure de "liquider" la dette ressentie par le patient à l'égard de son analyste
    • l'argent donné est un équivalent symbolique du sacrifice de la jouissance. Le plaisir pulsionnel qui aurait pu être pris avec cet argent dépensé dans un système de consommation se trouve différé, ce qui favorise le travail de verbalisation du patient. Je paye donc j’ai le droit d’attendre d’être guéri.

    D'autre part, il faut penser que l'analyste a tout simplement besoin de vivre de son travail, et qu'il doit être rémunéré suivant ses qualifications.
    Précisons qu'il est évidemment toujours possible d'effectuer une analyse avec un médecin psychiatre qui propose un remboursement de ses actes auprès de la Sécurité Sociale. Toutefois, beaucoup d'entre eux demandent aux patients un complément de paiement personnel. Néanmoins, tous les psychiatres ne sont pas psychanalystes et peuvent refuser de traiter leurs patients et leur conseiller de consulter un psychanalyste libéral.
    L'éventail des tarifs est très large, d’un objet personnel pour les enfants, jusqu'à 70 ou 150 € par séance pour un adulte (en moyenne). Le prétexte de l'argent est souvent un point de résistance à l'entrée ou à la poursuite de l'analyse. Freud notait que d'importants facteurs sexuels jouent leur rôle dans l'appréciation de l'argent, et que l'on voyait les gens traiter de la même façon les questions d'argent et les faits sexuels, avec la même duplicité, la même pruderie et la même hypocrisie. Pour lui, les frais occasionnés par une analyse ne sont qu'en apparence excessifs : " Sans même parler du fait que la santé, la faculté d'agir, d'une part, et une dépense raisonnable, d'autre part, ne sont pas des grandeurs comparables, on peut dire en voyant ce que les malades dépensent sans fin dans les maisons de santé et pour les traitements médicaux, qu'en se soumettant à une psychanalyse couronnée de succès, ils font une bonne affaire."(1)

    (1) S. Freud, La technique psychanalytique, PUF, p. 92


    LA PSYCHANALYSE A L'EPREUVE DU SPORT

    L’univers sportif, dans toutes ses composantes, constitue un univers-miroir, un espace collectif « transitionnel » ou « potentiel » (Winnicott), un « collectif de pensée » (Fleck) unanimiste dans lequel les illusions, les projections et les identifications des pratiquants et des dirigeants participent des « processus de défense » (Freud) et de déni de la réalité effective de la compétition sportive.


    CHOISIR SON PSYCHOTHERAPEUTE

    Comment le patient peut-il s'y retrouver?
    A ce jour, peu d'universités françaises peuvent prétendre contribuer à la formation des psychothérapeutes L'organisation de la profession de psychothérapeute, du fait de l'absence de réglementation, est fondée sur le système de formation associatif. En France, la tradition a favorisé la création de syndicats professionnels.
    Les associations ayant pour vocation la formation, les Syndicats en question, et autres instances (politiques) préconisent une formation inspirée du modèle psychanalytique:
    La formation spécifique du psychothérapeute:
    Il est demandé au psychothérapeute de suivre une formation spécifique complète selon les quatre points suivants:
    • Une psychothérapie personnelle approfondie,
    • Une formation spécifique,
    • Des séances de supervision avec un praticien superviseur
    • Un entretien du suivi par des pairs afin d’obtenir leur reconnaissance.
    Il existe trois catégories distinctes de psychothérapeutes. Actuellement, les personnes faisant usage du titre de psychothérapeute peuvent être regroupées en trois catégories distinctes :
    1. Praticiens ayant acquis une formation spécifique complète de psychothérapeutes et disposant ainsi de connaissances particulières en psychothérapie et en psychopathologie. Ceux-ci peuvent être psychologues, médecins, psychiatres, psychanalystes ou professionnels d’autres formations (infirmiers, éducateurs, assistants sociaux). Pour ces derniers, la reconnaissance des maîtres et des pairs les confortent dans leur légitimité.
    2. Professionnels disposant de connaissances médicales ou psychiatriques, mais n'ayant acquis aucune connaissance spécifique en psychothérapie auront plutôt tendance à prescrire des médicaments.
    3. Certains cliniciens, justifiant de connaissances théoriques universitaires et éventuellement de connaissances pratiques dues à leur travail en milieu institutionnel, mais n'ayant acquis aucune formation spécifique satisfaisante en psychothérapie auront plutôt un rôle socio-professionnel.
    Il est important de savoir qu’avant l’amendement Accoyer, les praticiens de catégories 2 et 3 faisant usage du titre de psychothérapeute, doivent faire la preuve d’une formation spécifique complète de psychothérapeute pour mériter ce titre.
    Or, depuis ces nouvelles mesures, les psychiatres n’étant pas obligatoirement compétents pour exercer la profession de psychothérapeute se verront pourtant délivrer le titre de psychothérapeute par les ARS pour peu qu’ils le demandent sans pour autant être formé.
    Au consultant de s’informer car le médecin comme le psychologue clinicien se réfère à son savoir et envisage la personne à travers un cadre théorique de diagnostic qui le conduit à une thérapeutique de prescriptions et/ou de conseil, de nature bien différente de la pratique du psychothérapeute.
    Il est bien entendu qu'un certain nombre de médecins et de psychologues se forment personnellement à la psychothérapie et la pratiquent en clientèle privée comme en institution, sous le couvert de leur titre. Mais c'est bien la formation spécifique en dehors de leur cursus et de leur diplôme universitaire qui les qualifie pour cette tâche.

    Lundi 21 avril 2014

    ©http://www.api-listen.net/article-12829565.html


    FOOTBALLEURS ET DÉPRESSION NERVEUSE

    FOOTBALLEURS ET DÉPRESSION NERVEUSE
    actualité du 2015-10-15
    Selon une étude menée par la Fédération Internationale des Associations de Footballeurs Professionnels (FIFPRO) au niveau international, les joueurs de football de haut niveau seraient généralement plus concernés par les problèmes de dépression et d'anxiété que la population générale. Les blessures sévères que certains subissent pourraient dans certains cas y être liés.

    Par Paola Da Silva

    Dépression, anxiété, troubles du sommeil, voire alcoolisme… Selon le docteur Vincent Gouttebarge, qui a mené une étude pour la FIFPRO auprès de 607 joueurs en exercice, 38% des footballeurs professionnels seraient touchés par ce type de troubles. Et presque autant chez les anciens joueurs. Des chiffres plus élevés que dans la population générale où ce taux avoisine les 12%.

    L'étude fait notamment apparaître que les blessures sévères que certains peuvent subir au cours de leur carrière aggraveraient ces troubles. Ainsi, le docteur Stéphane Cascua, qui intervient au sein du centre de formation du Paris Saint-Germain, confirme "la dépression est d'une manière générale engendrée par la somme de traumatismes psychiques qui peuvent toucher la vie personnelle ou la vie professionnelle. Dans le football, il y a un vrai cercle vicieux autour de la blessure. La blessure affecte le joueur physiquement, crée de la concurrence sur son poste, l'empêche de s'entrainer pendant une période… et de fait le rend plus vulnérable à d'autres blessures".

    Les troubles psychologiques sont encore considérés comme tabous dans le monde du sport de haut niveau, bien que deux cas de suicide de footballeurs aient été révélés en Allemagne en 2009 (Robert Enke) et en 2014 (Andréas Biermann). Le syndicat de joueurs professionnels de Nouvelle Zélande a d'ores et déjà décidé de mettre en place un programme d'évaluation de ces troubles. Au vu de cette étude, et selon la FIFPRO, d'autres pays pourraient également s'y attaquer prochainement.

    Études de référence :
    - "Prevalence and determinants of symptoms related to mental disorders in retired male professional footballers", J Sports Med Phys Fitness. 2015 Mar 27 (PDF)
    - "Are severe musculoskeletal injuries associated with symptoms of common mental disorders among male European professional footballers", Knee Surg Sports Traumatol Arthrosc. 2015 Aug 2. (PDF)

    Les chiffres de l'étude :

    • 607 joueurs professionnels en activité interrogés et 219 anciens joueurs sur plusieurs continents.
    • Les joueurs en activité ayant subi plus de 3 blessures sévères ont 2 à 4 fois plus de risques d'être concernés par des troubles psychologiques.
    • 38% des joueurs et 35% des anciens joueurs connaitraient des problèmes dépressifs.
    • 15% des joueurs et 18% des anciens joueurs interrogés ressentiraient un sentiment de détresse.
    • 23% des joueurs et 28 % des anciens joueurs souffriraient de troubles du sommeil.
    • Enfin, 9% des joueurs et 25% des anciens joueurs auraient des problèmes liés à la consommation d'alcool.


    Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après : http://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/sport-et-sante/dur-dur-d-etre-footballeur_17516.html#xtor=EPR-1000002224

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    QUID DE LA PSYCHANANLYSE JUNGIENNE ?

    Théorie de C . G. JUNG
    La psychologie analytique ou « psychanalyse jungienne», est une théorie psychologique élaborée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung à partir de 1913. Créée au départ pour se différencier de la psychanalyse de Sigmund Freud, elle se propose de faire l'investigation de l'inconscient et de l'« âme », c'est-à-dire de la psyché individuelle.
    L'histoire de la psychologie analytique est intimement liée à la biographie de C. G. Jung. Représentée dans ses débuts par l'« école de Zurich », avec Eugen Bleuler, Franz Riklin, Alphonse Maeder et Jung, la psychologie analytique est d'abord une théorie des complexes psychiques, jusqu'à ce que ce dernier, dès sa rupture avec Freud, en fasse une méthode d'investigation générale des archétypes et de l'inconscient, ainsi qu'une psychothérapie spécifique.

    voir l'actu : QU'EST CE QUE LA PSYCHOLOGIE JUNGIENNE ?


    TROUBLES DE LA SENSIBILITE

    Point de départ
    Lorsque le sens du toucher est diminué, on parle d'hypoesthésie. Lorsque celle-ci est totalement absente, on parle d'anesthésie. Et lorsqu'elle est anormalement augmentée, on parle d'hyperesthésie.
    Les erreurs d'interprétation du toucher sont des dysesthésies ou des paresthésies . Ce sont des sensations bizarres comme la sensation de brûlures, de cuisson, de démangeaisons, de picotements, de fourmis de courant électrique de toile d'araignée etc.

    Les causes chez l'adulte

    Douleur
    • Ce n'est un trouble de la sensibilité que lorsque cette douleur survient alors qu'il n'y a pas d'agression, que celle-ci soit interne ou extérieure.
    • Dès qu'il y a maladie responsable de douleurs ou agression extérieure, on ne parle plus de trouble de la sensibilité mais de douleurs.

    Perte de sensibilité
    • La cause le plus fréquente est un problème vasculaire (interruption du flux artériel) que l'on voit dans les artérites par exemple.
    • Les maladies des nerfs périphériques. Il peut s'agir de traumatisme (rupture ou coupure d'un nerf), d'intoxication (alcoolisme ou produits toxiques comme les désherbants ou les insecticides par exemple), qui entraîne des polynévrites . Il peut s'agir aussi de maladies métaboliques comme le diabète , ou de maladies inflammatoires ou dégénératives comme la sclérose en plaques . Le nerf peut également être comprimé : certaines sciatiques entraînent une anesthésie en selle, touchant la sensibilité entre les jambes et sur les fesses.
    • Le système nerveux central est rarement en cause. Toutefois certaines tumeurs cérébrales ou des accidents vasculaires cérébraux peuvent être responsables de ces pertes de sensibilité.

    Hypersensibilité
    • Elle est le plus souvent le fait de la nervosité ou du stress qui abaisse notre seuil de sensibilité à la douleur. Dans certains cas, elle peut être contemporaine d'une maladie virale .
    • Nervosité, manque de sommeil, irritabilité, soucis, etc. : tous ces facteurs se liguent pour augmenter notre seuil de sensibilité.
    • Elle peut être due aussi à un problème cérébral (tumeur, accident vasculaire), ce qui reste malgré tout assez rare.

    Les causes chez l'enfant
    • Toutes les causes de douleurs
    • Les troubles de sensibilité rentrant dans le cadre de maladies neurologiques complexes et rares notamment de type malformations
    • Les sensations de "peau qui fait mal" au cours des maladies virales.

    ©http://www.docteurclic.com/symptome/troubles-de-la-sensibilite.aspx


    QUAND L'ALCOOL CONDUIT A LA DEPENDANCE...

    Fêtes, apéros, anniversaires… toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver autour d’un verre ! Mais parfois, la consommation occasionnelle par plaisir devient progressivement une véritable dépendance. Voici quelques informations et conseils concernant ce problème épineux, et pourtant encore tellement répandu qu’est l’alcoolisme...

    Comment savoir si je suis dépendante à l'alcool ?.
    Si parmi les symptômes suivants, vous vous reconnaissez au moins dans 3 situations, alors il faut agir, et vite :
    - Tolérance augmentée : on tient de mieux en mieux l’alcool
    - Symptômes de sevrage : on a du mal à stopper sa consommation d’alcool, et un besoin s’installe (tremblements, anxiété, sudations, épilepsie à l’arrêt de l’alcool)
    - Difficultés à contrôler la quantité d’alcool consommée
    - Préoccupations liées à l’approvisionnement : l’alcool devient l’une des principales préoccupations de l’individu
    - Désir persistant et infructueux de diminuer ou d’interrompre la consommation : on émet le souhait de s’en sortir mais on n’y parvient pas
    - Répercussions négatives de l’alcool sur les loisirs et la vie sociale
    - Consommation persistante malgré des problèmes de santé physique ou psychique

    Quelle est la consommation maximum (le seuil) d'alcool tolérable ?.
    - Chez l'homme : 3 verres d'alcool par jour maximum (soit 36 g d'alcool pur) ;
    - Chez la femme : 2 verres d'alcool par jour maximum (soit 24 g d'alcool pur) ;
    - Femmes enceintes et enfants : consommation zéro.

    Quelles sont les causes de l’alcoolisme ?.

    - Des causes organiques :.
    Toutes les drogues, y compris l’alcool, provoquent un "mécanisme de récompense" dans le cerveau.
    Chaque fois qu'une personne consomme une drogue, elle se sent bien, ce qui l'incite généralement à vouloir en consommer de nouveau.
    Si vous consommez régulièrement une substance, votre corps aura besoin d’en prendre des quantités de plus en plus grandes pour obtenir le même effet.
    Ce phénomène s'appelle la tolérance, et il peut constituer la dépendance à une drogue ou à l'alcool.
    - Des causes psychiques :.
    Les personnes en dépression, ou sujettes à des problèmes plus profonds (lésions psychiques, abus sexuels, agressions…)
    - Des causes génétiques :.
    Dans une famille, l’alcoolisme est une maladie qui peut se transmettre de génération en génération.
    Cependant, si le risque de développer des problèmes d’alcool est trois fois plus important pour un fils ou une fille d’alcoolique, seule une petite proportion d’entre eux deviennent dépendants (15% des garçons et 5% des filles).
    À l'inverse, une personne sans aucune histoire familiale d'alcoolisme peut devenir dépendante.
    - Des causes sociales :.
    Pour justifier une consommation excessive d’alcool, on accuse trop souvent : l'héritage culturel, la tradition familiale, l'attachement au terroir ou les réunions entre amis.
    La consommation d’alcool est souvent perçue dans la société, comme une pratique virile, au cours des soirées entre amis par exemple.
    L’alcoolisme touche également bien souvent les individus qui ont un accès direct à l’alcool sur leur lieu de travail (producteurs et distributeurs d’alcool).
    L’alcoolisme peut être déclenché par un conflit (travail, famille,..) et utilisé comme un moyen de "fuir" une situation désagréable.
    Toutefois, alors que 90% des adultes boivent de l’alcool, environ 10% en sont dépendants.

    Les effets secondaires de l'alcoolisme.
    Les conséquences de l’alcoolisme sont nombreuses...
    - Effets sur soi .
    Les effets peuvent être psychologiques : l'alcoolisme est un facteur de stress, de maladies psychiques et de troubles mentaux ; ou physiques : l’alcoolisme entraîne en moyenne 23 000 morts par an. Les maladies liées à l’alcoolisme sont nombreuses : cancers (lèvres, bouche, pharynx, larynx), maladies cardiovasculaires, cirrhoses...

    - Effets sur les autres .
    L'alcoolisme peut entraîner des comportements agressifs, un danger lors de rapports sexuels non protégés, des accidents de la route (l’alcool au volant est la cause de 4000 morts par an en moyenne).

    Comment soigner la dépendance à l’alcool ?.

    - Des médicaments : .Il existe deux types de médicaments qui peuvent être prescrits dans le traitement de l’alcoolisme.
    Les premiers sont des calmants utilisés pendant le temps du sevrage physique pour diminuer ou éviter les symptômes qui peuvent se développer à l’arrêt de l’alcool (tremblements, sudations, palpitations, épilepsie…).
    La deuxième catégorie de médicaments aide l’individu à devenir abstinent en diminuant son envie de boire.
    Prescrits conjointement à un suivi médical adapté, ces médicaments constituent une protection contre la rechute.
    - Une psychothérapie : .Lors d’une consultation médicale, un suivi psychologique peut être proposé. Souvent, une psychothérapie permet de résoudre certains problèmes liés indirectement à une consommation excessive d’alcool.
    - Thérapies de groupe : .Il existe de nombreux groupes d’aides, le plus connu étant les Alcooliques Anonymes. L’avantage d’une thérapie de groupe est que l’individu rencontre d’autres personnes dans sa situation. Il n’y a plus un contact direct avec un psychothérapeute, mais une entraide entre plusieurs alcoolo-dépendants.
    - Des cures de désintoxication :. La cure permet à l’individu de se couper de son environnement, et de se plonger dans une période d’abstinence totale. Un suivi médical est effectué afin d’éliminer l’alcool dans l’organisme, en parallèle d'un suivi psychologie qui a pour but de sevrer le patient afin que même après la fin de la cure, il ne replonge pas dans l’alcoolisme.
    L’ingrédient clé pour se sortir de la dépendance étant la volonté…

    ©http://www.aufeminin.com/zen-stress/alcoolisme-s646831.html


    BIBLIOGRAPHIE DE JULIA DE FUNES, philosophe

    BIBLIOGRAPHIE DE JULIA DE FUNES, philosophe

    COUP DE PHILO... : Sur les idées reçues (ill. Nadège Duruflé), éditions Michel Lafont, 18 mars 2010, 255 p.

    SOCRATE AU PAYS DES PROCESS, éditions Flammarion, 29 mars 2017, 144 p.

    Avec Nicolas Bouzou, LA COMÉDIE (IN)HUMAINE ; COMMENT LES ENTREPRISES FONT FUIR LES MEILLEURS, éditions de l'Observatoire, 5 septembre 2018, 176 p.

    Luc Bretones, Didier Carré, Olivier Trannoy et Julia de Funès (épilogue), FUTUR DU TRAVAIL : PRIVILÈGE D'ELITE OU RELANCE DE L'ASCENSEUR SOCIAL ? , Institut G9+, 23 janvier 2019, 290 p.

    LA VIE DE BUREAU OU COMMENT JE SUIS TOMBÉE EN ABSURDIE, J'ai lu, 20 mars 2019, 160 p.

    DÉVELOPPEMENT (IM)PERSONNEL ; LE SUCCÈS D'UNE IMPOSTURE, éditions de l'Observatoire, 18 septembre 2019, 160 p. Ce qui changerait tout sans rien changer : Et après ?, éditions de l'Observatoire, 18 mai 2020, 24 p.

    LE SIÈCLE DES ÉGARÉS, éditions de l'Observatoire, 19 octobre 2022, 176 p.


    BIOGRAPHIE DE JULIA DE FUNES, philosophe

    Julia de Funès est la petite fille de l’acteur Louis de Funès. Mais elle est surtout docteure en philosophie et également diplômée d’un DESS en ressources humaines.
    Julia a commencé sa carrière professionnelle dans les ressources humaines, en tant que spécialiste des recrutements pendant 10 ans. En entreprise, elle a été confrontée à ce qu’elle appelle « le monde du non-sens absolu » : l’entreprise est selon elle devenue le lieu de l’absurde et le travail n’est désormais plus une fin en soi.
    Après cette carrière, elle décide de retourner à la philosophie, sa première passion, sans pour autant quitter totalement le monde de l’entreprise. Elle fonde en 2010 un cabinet de conseils et intervient dans les entreprises. Elle a également publié cinq livres, eux aussi à la frontière des mondes de la philosophie et des entreprises.
    Julia de Funès n’est pas avare de critiques concernant les entreprises actuelles. Selon elle, l’absence de sens les paralyse : il y a trop de procédures, trop de moments inutiles. Même si les idées pour améliorer le bonheur de leurs salariés ne manquent pas, il n’y a jamais eu autant de maladies socio professionnelles. D’après elle, il faut d’avantage laisser s’exprimer les salariés et redonner du sens à leur travail.
    Julia de Funès a animé le programme court « Le bonheur selon Julia » sur France 5 avec Frédéric Lopez et intervient régulièrement à la TV ou à la radio pour rendre concrète la philosophie auprès du grand public. A travers ces interventions ou en tant que conférencière, elle souhaite combattre les idées reçues qui empêchent les changements de mentalité, notamment dans les méthodes de management des entreprises.
    En conférence, Julia de Funès intervient depuis plus de dix ans sur les thèmes du management, du développement personnel(qu’elle appelle développement impersonnel), et les problématiques liées à la Qualité de Vie au Travail.


    C'ÉTAIT MIEUX AVENT ! JULIA DE FUNES

    C'ÉTAIT MIEUX AVENT !
    Julia de Funes - Philosophe, essayiste et conférencière #philosophie #travail #management #LinkedInTopVoices
    A l’heure de l’embourgeoisement du jouet, de plus en plus technique et perfectionné, (consoles, lasers, drones, robots infrarouges, créatures intelligentes...), ouvrir une petite fenêtre cartonnée pour y découvrir un chocolat au goût douteux pourrait sembler bien fade et bien désuet.
    Et, pourtant, les calendriers de l’Avent n’en finissent pas de se multiplier dans les supermarchés et d’enthousiasmer nos enfants. C’est devenu un véritable business, chaque marque a désormais le sien, plus de 50 millions d’euros de chiffres d’affaires, 12 millions de ventes l’an dernier, et une croissance de 12%[1].

    Rappelons que l’Avent vient du latin adventus qui signifie "avènement". L’avènement est une phase d’attente, d’évolution progressive et continue jusqu’à - l’évènement- que sera la soirée de Noël et l’arrivée des cadeaux. Pourquoi cette période de l’Avent demeure-t-elle si magique pour les petits comme pour les grands ?

    L’Avent, cette attente longue de 24 jours, cette succession répétitive de 24 fenêtres de calendrier à ouvrir, ce temps qui passe sans que rien ne se passe vraiment, pourrait conduire à une forme de lassitude. Mais c’est tout l’inverse ! L’attente n’est pas ennui, car s’ennuyer c’est ne plus rien attendre…
    L’attente est au contraire une intensité croissante, une excitation grandissante, une montée du désir… Le désir s’aiguise à mesure que l’attente s’exaspère. Le désir exulte de pouvoir attendre encore la culmination du plaisir. Aussi jouit-on moins d’être satisfait que de l’imminence de cette satisfaction. C’est pourquoi le désir se transforme en douce mélancolie une fois les paquets déballés, la fête terminée et l’attente éteinte.
    Aussi, l’Avent est une temporalité vive, en quête, à l’affut, aux aguets. Contrairement à la patience, qui n’est qu’un délai, l’attente reste attentive. Cette période de Noël joue moins avec l’impatience des enfants qu’avec leur ignorance. Le chocolat de la case 24 sera-t-il plus gros, meilleur, plus coloré, ou d’une autre nature que celui des 23 autres fenêtres ? "Aurai-je bien les cadeaux commandés à Noël" se demandent nos enfants chaque jour ? De même qu’en attendant la femme ou l’homme qu’on aime, on ne sait si on la/le reverra ou si elle/il nous aimera encore… D’où la vitalité de l’attente, par opposition au calme de la patience.

    En somme, cette période d’attente qu’est l’Avent nous fait sentir la vitalité de notre désir, et nous apprend qu’on jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère.

    [1] https://www.francetvinfo.fr/decouverte/noel/noel-le-business-du-calendrier-de-l-avent_1935223.html

    Pause philo publiée dans Madame Figaro le 7 décembre 2018

    © https://www.linkedin.com/pulse/cétait-mieux-avent-julia-de-funès?trk=public_profile_article_view


    J'ARRETE D'AVOIR PEUR ! LIVRE

    J'arrête d'avoir peur !
    21 jours pour changer
    • Auteurs : Marie-France Ballet de Coquereaumont,
    • Emmanuel Ballet de Coquereaumont
    • Éditeur : Eyrolles
    • Collection : J'arrête de...
    • Nombre de pages : 214 pages
    • Date de parution : 25/04/2014
    • EAN13 : 9782212558180
    Résumé
    Angoisse, phobie, stress, peur de l'autre... La peur est universelle et se présente sous différentes formes. Excessive, elle peut vous limiter dans votre accomplissement. La peur questionne les fondements de votre personnalité : "Qui a peur en moi ?". En explorant votre système intérieur, vous pourrez déjouer les pièges de nombreuses peurs souterraines.
    Riches de leur expérience de psychothérapeutes, Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont vous proposent un programme personnel en 21 jours pour transformer votre peur en alliée, avec :
    • Le décryptage de plus de quatre-vingt peurs.
    • Une démarche novatrice éprouvée.
    • Des exemples et métaphores riches dans lesquels vous allez vous reconnaître.
    • Des pratiques simples et efficaces pour vous accompagner.
    • Des illustrations et schémas pour mieux comprendre et assimiler les idées fortes.
    Cet ouvrage profond, ludique et positif vous surprendra. Grâce à lui, vous en saurez bien davantage sur vous, sur votre puissance et sur la vie elle-même.
    Un programme en 21 jours pour renouer avec son enfant intérieur

    Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont sont psychopraticiens d'inspiration jungienne, spécialistes reconnus de l'enfant intérieur dans la lignée des travaux d'Alice Miller et de John Bradshaw et créateurs de la Méthode Coeur d'enfant(r) depuis 1990. Ils sont également formateurs, conférenciers et déjà auteurs au Seuil et chez Albin Michel.



    PEUR DE LA DEPRESSION

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    La COVID-19 affecte les individus de différentes manières. La plupart des personnes infectées développent une forme légère à modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation.
    Symptômes les plus fréquents:
    - fièvre
    - toux sèche
    - fatigue

    Symptômes moins fréquents:
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    - conjonctivite
    - maux de tête
    - perte de l’odorat ou du goût
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    Symptômes graves:
    - difficultés à respirer ou essoufflement
    - sensation d’oppression ou douleur au niveau de la poitrine
    - perte d’élocution ou de motricité

    Si vous présentez des symptômes graves, consultez immédiatement un professionnel de santé.
    Avant de vous rendre chez votre médecin ou dans un établissement de santé, contactez-les toujours par téléphone.

    Les individus présentant des symptômes légers, mais qui sont par ailleurs en bonne santé, doivent se soigner chez eux.
    En moyenne, l’apparition des symptômes chez une personne infectée par le virus prend cinq à six jours. Cependant, ce délai peut s’étendre jusqu’à quatorze jours.


    JUNG PSYCHOLOGIE & PHILOSOPHIE - ESSAI 2013 - Conférences de Jung Zofingia

    C.G. Jung psychologie & Philosophie - ESSAI 2013 - Conférences de Jung Zofingia
    Psychologie et Philosophie
    Essai, broché
    Ces « lectures » sont les conférences que Jung prononça devant les étudiants bernois et berlinois de la société Zofingia (Suisse), correspondant à ces cercles estudiantins qui s’inscrivaient dans la tradition de l’Université germanique.
    On y saisit, « à l’état naissant », toutes les réflexions de Jung qui le sépareront ensuite de Freud, en particulier son rapport à l’épistémologie kantienne et à Nietzsche dont il réévalue la pensée philosophique. On y découvre aussi sa perception du néoplatonisme et du Romantisme allemand qui ne cesseront d’alimenter ses propres travaux.
    Ces conférences permettent réellement de saisir les racines profondes de sa pensée et de son œuvre. Psychiatre de renommée internationale, assistant de Bleuler, l’ « inventeur » de la schizophrénie, à l’hôpital de Zurich, Jung fut le président de la première Internationale de psychanalyse et le dauphin désigné de Freud avant de rompre avec son maître en 1912-1914 sur la question du religieux et du sens à accorder à la mythologie.
    Il fut l’inventeur et le fondateur de la psychologie analytique.
    Auteur : Carl Gustav Jung
    Préface : Marie-Louise Von Franz
    Éditeur :Albin Michel
    Collection : Bibliothèque Jungienne
    Date de parution : mars 2013
    ISBN : 2226209158
    Pages : 250
    Format : 23 x 15 cm

    © http://livre.fnac.com/a5101694/Carl-Gustav-Jung-Psychologie-et-philosophie" target="_blank">© http://livre.fnac.com/a5101694/Carl-Gustav-Jung-Psychologie-et-philosophie


    TABAGISME ACTIF STOP! TRAITEMENTS

    Le tabagisme, principalement la cigarette, est une des causes majeures de la survenue des accidents vasculaires. Avec l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle, il est responsable des lésions d’athérosclérose des gros troncs artériels, dans toutes leurs localisations.
    L’arrêt du tabac est donc impératif en cas d’accidents vasculaires de tous les types et de toutes les localisations. Le bénéfice est toujours présent et souvent rapide, tant en prévention primaire que secondaire. Malgré la présence du risque et la connaissance de sa gravité, plus de 50 % de ces sujets continuent paradoxalement à fumer ; la raison en est maintenant connue : le tabagisme est un comportement, renforcé par une dépendance dont la nicotine est responsable, en raison de ses propriétés psychoactives. La notion de dépendance explique tous les obstacles rencontrés dans la lutte contre le tabagisme, tant à l’échelon individuel que général.
    Pour les fumeurs victimes de complications vasculaires, les difficultés sont souvent importantes en raison d’une motivation à l’arrêt paradoxalement faible, de l’intensité de la dépendance tabagique et de la fréquence de l’association des troubles anxieux et dépressifs.

    L’aide à l’arrêt du tabac comporte toujours plusieurs étapes :
    - évaluer et renforcer la motivation du fumeur, sans laquelle rien n’est possible (Hypnose),
    - mettre en place l’arrêt après avoir évalué les dépendances, recherché l’usage d’autres substances psychoactives et dépisté des comorbidités anxieuses et dépressives (analyse),
    - prévenir les rechutes, très fréquentes mais évitables si les stratégies nécessaires sont utilisées.

    Quatre types de traitement ont fait la preuve de leur activité :
    - l’hypnothérapie,
    - les psychothérapies (analyse) dont les thérapies comportementales et cognitives (TCC)
    - les substituts nicotiniques (timbre, gomme et autres dérivés oraux),
    - les psychotropes soit à action générale sur le syndrome de sevrage (le bupropion), soit à action spécifique : les antidépresseurs, principalement les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS), en cas de troubles anxieux et dépressifs.


    JUNG GUERISSEUR BLESSE DE L'AME - de Claire DUNE 2012

    C.G. JUNG Guérisseur blessé de l’âme un ouvrage de de Claire Dunne (2012)
    Biographie illustrée
    Étude, broché
    Suite à la publication du Livre Rouge, livre charnière et riche en illustrations destiné à une clientèle déjà informée, le livre de Claire Dunne s’adresse au grand public. Au cours de ses 272 pages Claire Dunne reprend les mots de Jung pour retracer le chemin humain et spirituel de sa vie ; ce faisant elle initie le lecteur à la psychologie analytique et au travail fondamental de Jung, étayant son propos d’abondantes citations, extraits d’ouvrages, correspondance et témoignages, certains inédits en France, d’autres épuisés, qui en font sa richesse et son intérêt.
    Le livre s’articule en trois parties : la première, "Blessé", relate la vie de Jung de l’enfance à la rupture avec Sigmund Freud, s’appuyant en particulier sur l’ouvrage C.G.Jung "Ma Vie" Souvenirs, rêves et pensées et l’échange de lettres entre Freud et Jung entre 1906 et 1913. La seconde, "Guérisseur", couvre la période adulte de Jung, sa vie professionnelle florissante, ses voyages chez les Indiens d’Amérique, en Afrique et en Inde, ainsi que le noyau de sa psychologie. Elle fait référence aux échanges entre Carl Jung, Emma Jung et Toni Wolff encore non publiés en France et se termine à l’aube de la deuxième guerre mondiale.

    La troisième et dernière partie, "De l’Âme", aborde les grands textes - Réponse à Job ; Synchronicité ; Mysterium Conjunctionis, les étapes de fusion avec l’Univers et la source de la totalité dans l’homme.
    Auteur :Claire Dunne
    Éditeur : Dervy livres
    Date de parution : octobre 2012

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