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L’hypnose est un état de concentration et de relaxation qui permet à l'Inconscient, d'être plus réceptif qu'à l'état normal de veille.
Cet état s'apparente à celui dans lequel on se trouve lorsque l'on pratique la méditation, le sujet demeure conscient de tout ce qui se passe autour de lui.
Dans un état hypnotique, on ne dort pas. Le sujet ne dira que ce qu'il a envie de dire, en effet, la partie consciente du raisonnement conserve ses propres barrières.
L'hypnose est un des outils du psychothérapeute.
Technique de modification temporaire de la conscience
L'hypnose a été créée par le français Jean Martin Charcot.
Par suggestion, une personne réceptive peut être mise dans un état proche du sommeil où sa volonté se soumet à l'hypnotiseur.
La réputation de l'hypnose fut autrefois sulfureuse, mais elle peut permettre de donner libre cours à des manifestations de l' inconscient et, à ce titre, a joué un grand rôle dans la découverte de la psychanalyse.
Le champ de ses applications couvre aujourd'hui des psychothérapies et des traitements de désintoxication.
Certains praticiens, dentistes ou chirurgiens, l'utilisent comme moyen d'anesthésie.
Méthode : En hypnose classique (hypnothérapie médicale, par exemple), le travail de l’hypnotiseur consiste à induire des réactions chez son patient ou à lui permettre de libérer un matériau refoulé. Dans l’hypnose ericksonienne, le thérapeute ne fait pas de suggestions directes : il utilise des métaphores ou des récits pour que l’inconscient s’oriente de lui-même vers la bonne solution. Il demande également au patient de participer à sa mise en condition hypnotique...
©http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Hypnose
Il s'agit d'un état modifié de la conscience qui s'apparente beaucoup à celui du sommeil.
Ainsi que l'ont compris les médecins du sommeil, c'est la notion de tension ou de relâchement de l'esprit qui permet d'expliquer ces deux processus semblables par le principe. La tension de l'esprit se retrouve dans la tension du regard, dans la « sensation des yeux ». Ainsi, lorsque les paupières se ferment, la tension psychique (tension qui épuise petit à petit le système nerveux et qui permet de faire face à la vie de tous les jours) diminue, et ce jusqu'à perdre le sens du réel. L'esprit visualise alors des images, images qui deviendront de plus en plus réalistes jusqu'au point où l'on peut considérer que l'individu rêve véritablement...
©wikipedia
Le terme hypnose désigne un état modifié de conscience ainsi que les techniques permettant de créer cet état et les pratiques thérapeutiques utilisées pendant cet état.
Des origines lointaines
On peut retracer les origines lointaines de la pratique de l'hypnose chez les guérisseurs chamaniques sur les peintures rupestres préhistoriques.
Les Sumériens (-4000) ont décrit sur leurs tablettes des méthodes hypnotiques.
Il semblerait que certains bas-reliefs égyptiens décrivent des « passes » réalisées par un « magnétiseur ». L'énergie serait imagée par des croix ansées partant en direction du patient. Un papyrus trouvé par Georg Ebers contient la phrase « Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille ». D'autres papyrus (-3000) montrent des miroirs utilisés par des médecins probablement comme inducteur hypnotique pour réaliser des anesthésies ou analségies.
Les Grecs anciens pratiquaient une médecine par les songes dans le sanctuaire d'Épidaure (culte d'Asclépios).
Jean François Billeter fait un rapprochement entre les textes de Tchouang-Tseu et la transe hypnotique.
La capacité du roi de France à guérir les malades souffrant des écrouelles en les touchant – « miracle royal » – apparaît au XIe siècle sous Philippe Ier.
Le médecin Avicenne au XIe siècle est probablement le premier à expliciter le concept de suggestion et d'autosuggestion tandis que Paracelse au XVIe siècle est un des premiers à mentionner les fluides et la continuité entre le corps et l'esprit.
©wikipedia
L’HYPNOSE AU BLOC OPÉRATOIRE
L’hypnose permet de se détacher de l’environnement extérieur, en s’absorbant dans son imaginaire. Chaque individu, enfant ou adulte à la capacité d’être en état hypnotique. Utilisée au bloc opératoire par des médecins anesthésistes expérimentés et spécifiquement formés, l’hypnose permet la réalisation d’actes chirurgicaux ou diagnostiques sans anesthésie générale.
Utilisée également en complément de l’anesthésie générale (avant et après), l’hypnose diminue le stress et améliore le vécu du contexte péri-opératoire, tout en enrichissant la relation patient soignant.
L’hypnose initialement développée au bloc opératoire est maintenant largement utilisée par les médecins et les infirmiers anesthésistes. Cette approche fait actuellement partie intégrante de la gestion anesthésique des enfants.
Les avantages sont à la fois psychologiques et cliniques avec une diminution des effets indésirables liés à l’utilisation des produits anesthésiques.
L’arrêt du tabac par hypnose repose sur le mécanisme de la suggestion et le concept de l’empreinte.
Il existe en chaque fumeur une part qui désire et a toujours désiré se délivrer un jour du tabac.
Le thérapeute amplifie cette part, si infime soit-elle.
Il donne l’avantage à des pensées et à un discours différents qui redonnent à la personne une sensation de liberté...
L'hypnose serait beaucoup plus payante que les somnifères pour retrouver un sommeil réparateur.
Avec les effets secondaires en moins...
Cinq, quatre, trois, vos paupières sont lourdes... Vous sombrez délicieusement et en toute sécurité vers le sommeil. Au réveil, pas de trouble de l'attention ou de mémoire, comme ça arrive parfois après la prise de somnifère.
Mieux dormir sans somnifère quand on est insomniaque, comment est-ce possible ?
Le secret tient en une séance d'hypnose. Une nouvelle étude parue dans la revue scientifique Sleep démontre que même les esprits les plus réfractaires au sommeil se laissent emporter grâce aux transes hypnotiques. Des chercheurs des universités de Zurich et de Fribourg ont fait le test sur 70 femmes (et non des hommes, les femmes étant réputées plus réceptives à l'hypnose). Sans être toutes convaincues par cette médecine douce, les patientes ont toutes accepté de faire une sieste de 90 minutes dans un laboratoire du sommeil. Elles ont été séparées en deux groupes de façon à ce qu'une partie écoute 13 minutes d'hypnose pré-enregistrées avant de dormir et l'autre un texte neutre.
Résultat : les plus réceptives à l'hypnose ont constaté une amélioration de 80 % de leur sommeil profond, la phase du sommeil la plus réparatrice. C'est en effet pendant cette période que l'activité du cerveau et du corps ralentit, ce qui permet de se reposer.
L'étude pointe aussi les vertus de l'hypnose pour réguler le rythme circadien, et parvenir à tomber plus tôt dans les bras de Morphée.
©http://www.topsante.com/medecine/medecines-douces/hypnose/troubles-du-sommeil-lhypnose-mieux-que-les-somniferes-59763
L’hypnothérapie fait appelle à l'hypnose pour soulager les patients de divers maux : douleur, dépression, anxiété, fibromyalgie, préparation à un examen ou à une intervention...
Durant les séances, l'hypnothérapeute plongera son patient dans un état de conscience modifiée pour qu'il puisse trouver en lui les ressorts du soulagement et de l'auto-guérison. L'hypnothérapie médicale n'a rien de semblable avec l'hypnose spectacle, le patient en état d'hypnose médicale reste conscient et garde le contrôle de son être. Il n'y a pas de perte de mémoire ou d'amnésie suite à la séance d'hypnose, ce qui permet au patient de pouvoir ensuite pratiquer lui même l'autohypnose. L'hypnothérapie pratiquée par un médecin conventionné est remboursée par la sécurité sociale.
©http://www.pudendalsite.com/hypnotherapeute40.php
Dans toutes les techniques de bien être, la respiration est absolument essentielle.
Dans l'hypnose, il faut entraîner progressivement son corps à adopter la meilleure des respirations pour se détendre :
la respiration ventrale…
Une bonne relaxation !
Qu’est-ce que l’hypnose ?
par Antoine Bioy, Docteur en psychologie, Responsable scientifique de l’IFH
L’état hypnotique
Chacun a pu faire l’expérience d’un roman dont la lecture consciencieuse permet de nous évader, ou celle d’une suspension hors du temps à force de contempler le mouvement des vagues, etc. En bref, chacun a pu faire l’expérience d’un état de conscience modifiée (différent donc de l’état de veille habituelle). L’état hypnotique est précisément ce moment de conscience où les choses sont perçues autrement. Depuis la seconde moitié des années 90, cet état a été identifié et caractérisé en imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle et PET-Scan), attestant ainsi de son existence réelle. Scientifiquement, on peut maintenant affirmer que l’état hypnotique est une réalité.
Se mettre en état d’hypnose, ou faire de l’hypnose avec un praticien, c’est reproduire intentionnellement cet état de conscience avec un objectif qui varie selon le cadre dont il est question (détente, soin, évolution personnelle…).
L’état hypnotique étant la reproduction d’un état naturel et spontané, tout le monde peut y avoir accès, mais pas forcément de la même façon. Si la plupart des individus répondent bien à des suggestions verbales directes, d’autres auront besoin d’une approche indirecte pour provoquer l’état de conscience modifiée recherchée.
Par contre, l’apprentissage de la méthode et sa répétition régulière permet à chacun de pouvoir entrer avec de plus en plus d’aisance et de rapidité en hypnose : comme pour un sport, plus on s’exerce et plus on progresse !
©http://www.hypnose.fr/hypnose/definition-hypnose/
« La première chose à faire en psychothérapie est de ne pas essayer de contraindre l'être humain à modifier sa manière de penser ;
il est préférable de créer des situations dans lesquelles l'individu modifiera lui-même volontairement sa façon de penser... »
Milton H. Erickson