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Selon la définition de J. Laplanche et J.-B. Pontalis, la névrose est une "Affection psychogène où les symptômes sont l'expression symbolique d'un conflit psychique trouvant ses racines dans l'histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre le désir et la défense".
La psychanalyse range au chapitre des névroses, les dysfonctionnements psychiques dont une personne a conscience, qui entraînent une perturbation de sa personnalité sans pour autant l’empêcher de vivre normalement.
On attribue ces dysfonctionnements psychiques à des conflits infantiles souvent inconscients.
L'hystérie, l'hypocondrie, les phobies, l'angoisse et les troubles obsessionnels sont quelques unes des formes de la névrose.
Les troubles névrotiques concerneraient 12 % de la population, ils se traitent par psychothérapies ou l' analyse qui en débusque les causes.
Vous avez l’impression d’être souvent dans l’analyse? De beaucoup vous préoccuper de ce que ressentent les autres? Vous aimez les ambiances calmes, loin de l’agitation ?
Si c’est le cas, vous êtes peut-être hypersensible.
Ce trait de caractère (hypersensibilité) est relativement commun puisqu'il touche près d’une personne sur cinq.
Selon certains psychologues tels que John B. Watson et Paul Ekman, la peur est créée par un flux d'émotions, dont la joie, la tristesse et la colère. La peur devrait être distinguée de l'état d'anxiété. Par ailleurs, la peur est générée par les comportements spécifiques de l'évitement et de la fuite, alors que l'anxiété est le résultat de menaces perçues comme étant incontrôlables ou inévitables.
© Wikipedia
Les Troubles Obsessionnels Compulsifs (ou TOC) sont des troubles anxieux relativement fréquents. Ils touchent approximativement 2% de la population et apparaissent en général chez des personnes jeunes (avant l’âge de 25 ans et les enfants représenteront un tiers des patients).
Ce sont des troubles qui peuvent devenir très envahissants et constituer un vrai handicap quand ils finissent par perturber les activités du quotidien et rendre les relations avec autrui compliquées.
Pour les personnes souffrant de TOC, ils sont souvent la cause de grandes souffrances tant affectives que sociales ou d’ordre professionnel.
© http://www.lareponsedupsy.info/TOC
L'angoisse est un sentiment naturel que l'on peut éprouver dans des situations de danger.
Lorsque l'angoisse devient trop importante, invalidante ou liée à des facteurs objectivement non dangereux, elle devient pathologique.
Le stress peut être à l'origine d'anxiété, d'insomnie, même de dépression ou de maladies psychosomatiques...
La névrose hystérique touche essentiellement des jeunes femmes. Elle est la conséquence de la fixation symbolique de l’angoisse sur des symptômes physiques ou psychiques. L’angoisse n’est pas vécue comme telle : elle est convertie de façon inconsciente en pseudo-symptômes physiques.
Cette névrose se développe sur des personnalités de type hystérique, qui présentent en général les caractères suivants :
- Un égocentrisme important ;
- Un besoin d’être apprécié de l’entourage qui les conduit à adapter leurs idées et leurs opinions à leur audience afin de mieux les séduire, voire à raconter des histoires (mythomanie) ;
- Une exubérance et une grande démonstrativité ;
- Une théâtralisation avec dramatisation de toutes les situations : ce sont des personnes qui se "mettent en scène",
- Un besoin avide d’affection et de séduction qui conduit à érotiser les rapports sociaux tout en se retirant des que la situation devient plus impliquante ;
- Une tendance à nouer des liens assez factices.
Les "pseudo-symptômes", sur lesquels se concentre l’angoisse, sont variables, très bien tolérés, en général largement exposés (aux amis, aux médecin, à tout l’entourage), et sources de bénéfice pour la personne (diminution de l’angoisse et plus grande attention de l’entourage).
Les symptômes les plus fréquents sont :
- Des crises de nerfs ;
- Des "crises de tétanie" ou de "spasmophilie", des pseudos crises d’épilepsie ;
différents troubles fonctionnels psychosomatiques (contractures, spasmes, douleurs, vomissements) ;
- Des "syncopes",
- Certains "pseudo-symptômes" durables, mais tous aussi fictifs que les précédents, et qui prennent la forme de paralysies, de contractures musculaires, de surdité, d’anesthésie, de grossesse nerveuse, d’amnésies, etc.
© http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/principales_maladies/ps_2623_nevrose_hysterique.htm
VOIR DANS LE MENU "THÉMATIQUES" - LE THÈME : PATHOLOGIE - TROUBLES PHOBIQUES Les phobies sont des troubles anxieux, des psychopathologies. La phobie est une crainte irrationnelle et angoissante, jugée comme excessive et absurde par le patient, déclenchée par la présence d’un objet ou d’une situation ne présentant pas de caractère objectivement dangereux. L’angoisse disparaît en l’absence de l’objet ou de la situation phobogène. On distingue les états phobiques et les symptômes phobiques. Dans les premiers, la phobie domine la symptomatologie, les seconds entrent dans le cadre d’autres syndromes où la phobie n’est plus au premier plan. L’anxiété possède une place centrale dans les troubles phobiques. © http://psychiatrie.free-h.fr/troubles-anxieux/troubles-phobiques.html
Après un traumatisme psychique, on peut observer plusieurs réactions aiguës et à distance du trauma.
La réaction pathologique survenant à distance s'appelle l'état de stress post-traumatique.
La "névrose traumatique" est un terme psychanalytique.
La névrose obsessionnelle (ou névrose de contrainte) est une des deux formes principales de la névrose. C'est un terme utilisé en psychanalyse. Il est toujours utilisé dans la classification française (CFTMA) et correspond partiellement au trouble obsessionnel compulsif de la classification américaine (DSM). © wikipedia
Mécanisme de défense de la personnalité
Une personne psychorigide est généralement perçue comme froide, logique, cartésienne, désespérément raide et dénuée de fantaisie, d'impulsivité et d'affectivité.
En psychologie, la psychorigidité fait partie des mécanismes de défense des personnalités obsessionnelles. Les autres traits de caractère principaux de l'obsessionnel étant le perfectionnisme (chaque détail doit être étudié, planifié, vérifié), l'ordre (tout doit être bien rangé et organisé), le besoin de contrôle et de maîtrise, la rigueur morale (pas d'entorse à la loi, aux règlements, aux horaires...), le doute (la moindre décision soulève interrogations, scrupules et atermoiements)...
© http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Psychorigidite
L’hypocondrie fait partie des troubles psychiatriques somatoformes, caractérisés par des symptômes physiques suggérant une affection médicale, mais ne pouvant être complètement expliqués par cette affection médicale, ni par une intoxication par une substance, ni par un autre trouble mental. Si la tendance à l'hypocondrie est très répandue (on estime que 4 à 9% des consultations en médecine générale sont sans objet réel), les vrais hypocondriaques, c'est-à-dire ceux qui vivent littéralement enfermés dans la hantise de la maladie, sont beaucoup plus rares. ©http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/contents/757-hypocondriaque-malade-imaginaire
Le terme névrose désigne en psychiatrie des troubles psychiques dans lesquels le sujet est conscient de sa souffrance psychique et s'en plaint.
En cela il s'oppose aux psychoses qui se caractérisent par le fait que le sujet n'est pas conscient de l'altération de sa perception ou de son jugement (délire ou hallucinations), ni même le plus souvent d'être malade ce qui le fait s'opposer à une prise en charge thérapeutique...
© wikipedia