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« L'inconscient est structuré comme un langage »
Cette phrase de Jac
- - Psychopathologie de la vie quotidienne
- Le mot d'esprit dans ses rapports avec l'inconscient.
…/… « Le psychanalyste n'est pas un explorateur de continents inconnus ou de grands fonds, c'est un linguiste : il apprend à déchiffrer l'écriture qui est là, sous ses yeux, offerte au regard de tous. Mais qui demeure indéchiffrable tant qu'on n'en connaît pas les lois, la clé. » …/…
Lacan se livre alors à un plaidoyer pour démontrer en quoi toute l'œuvre freudienne peut et doit être lue avec l'appui de ces références linguistiques et que, pour ces raisons mêmes, ce qui fait l'efficience de la psychanalyse est lié au fait de parler, qu'elle est une expérience de parole. Il propose la jolie métaphore d'un hamac :
« l'homme qui naît à l'existence a d'abord affaire au langage ; c'est une donnée. Il y est même pris dès avant sa naissance, n'a-t-il pas un état civil ? Oui, l'enfant à naître est déjà, de bout en bout, cerné dans ce hamac de langage qui le reçoit et en même temps l'emprisonne ».
C'est de cet emprisonnement que, par la psychanalyse, il s'agit d'être délivré.
© http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lacan
"Je pense à ce que je suis, là où je ne pense pas penser."
Élevé dans un milieu bourgeois, catholique et conservateur, Jacques Lacan commence, avec assiduité et rigueur, ses études au collège Stanislas. Il découvre Spinoza à l’âge de 14 ans et s’initie à une critique de la religion au côté de son professeur de philosophie Jean Barusi. Lisant Nietzsche et confortant son émancipation idéologique, il lui devient de plus en plus difficile d’accepter l’atmosphère religieuse et familiale.
Après avoir renoncé à une carrière politique, il intègre le milieu médical, soutient sa thèse ‘De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité’ en 1932 et obtient son diplôme de médecin légiste. Il adhère à la Société psychanalytique de Paris (SPP) et élabore sa célèbre théorie sur le “Stade du miroir”. Au discours de Rome, auprès de Dolto, Pontalis et Jean Laplanche, il investit l’espace structuraliste et linguistique et écrit dans la revue ‘La Psychanalyse’.
Après la scission des différentes institutions psychanalytiques, Jacques Lacan fonde en 1964 l’Ecole freudienne de Paris’ (EFP), commence les ‘Séminaires’ et fait publier les ‘Ecrits’.
Seize ans plus tard, le psychanalyste dissout l’EFP et meurt à Paris en 1981. Réhabilitant les théories freudiennes contre l’alternative américaine, Jacques Lacan comparera la structure de l’inconscient à l’articulation linguistique et définira la construction du sujet à travers des concepts tels que l’imaginaire, le symbolique et le réel.
©http://www.evene.fr/celebre/biographie/jacques-lacan-926.php
« L'inconscient est structuré comme un langage »
Cette phrase de Lacan est centrale dans son élaboration théorique. Il prend appui pour le démontrer sur les trois œuvres majeures de Freud.
- L'interprétation des rêves
- Psychopathologie de la vie quotidienne
- Le mot d'esprit dans ses rapports avec l'inconscient.
…/…
« Le psychanalyste n'est pas un explorateur de continents inconnus ou de grands fonds, c'est un linguiste : il apprend à déchiffrer l'écriture qui est là, sous ses yeux, offerte au regard de tous. Mais qui demeure indéchiffrable tant qu'on n'en connaît pas les lois, la clé. » …/…
Lacan se livre alors à un plaidoyer pour démontrer en quoi toute l'œuvre freudienne peut et doit être lue avec l'appui de ces références linguistiques et que, pour ces raisons mêmes, ce qui fait l'efficience de la psychanalyse est lié au fait de parler, qu'elle est une expérience de parole. Il propose la jolie métaphore d'un hamac :
« l'homme qui naît à l'existence a d'abord affaire au langage ; c'est une donnée. Il y est même pris dès avant sa naissance, n'a-t-il pas un état civil ? Oui, l'enfant à naître est déjà, de bout en bout, cerné dans ce hamac de langage qui le reçoit et en même temps l'emprisonne ».
C'est de cet emprisonnement que, par la psychanalyse, il s'agit d'être délivré.
© http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lacan
La revue Essaim a été fondée au printemps 1998, à partir de l’hypothèse suivante :
« Malgré la dispersion actuelle, il y a une communauté analytique issue de l’enseignement de Lacan ; cette dispersion n’est, en effet, pas nécessairement due à des scissions comparables à celles qui ont marqué l’histoire du mouvement analytique. C’est à cette communauté, et au-delà, que s’adresse cette revue qui n’est rattachée à aucune institution analytique existante ou à venir. Nous ne prétendons pas, par là, résoudre la dispersion mais plutôt l’interroger. Celle-ci pourrait-elle être la réponse de la communauté lacanienne à l’impossible du groupe analytique, réponse qui aurait maintenant à s’articuler en tant que telle dans le mouvement lacanien ? »
©http://www.essaim.net/spip.php?article2
La passe, telle que Lacan la définit, implique une mutation du désir. Il n'y a d'analyste qu'à ce qu'un désir inédit lui vienne, le désir de savoir, soit que par là il se sache le rebut de l'humanité qui, elle, a horreur de savoir. Pour y parvenir, l'analyste doit avoir cerné la cause de son horreur de savoir à lui (a), détachée de celle de tous, afin de ne pas résister au savoir sans sujet qu'est l'inconscient, afin que son désir puisse fonctionner comme désir de l'autre pour l'analysant.
©http://www.edupsi.com/timone/Mosccasdepasse.shtml.htm
Prônant un strict retour à Freud, Lacan éclaire le champ de la psychanalyse par une approche innovante, essentiellement linguistique. Il y introduit les notions de signifiant et de signifié (récemment théorisées par le linguiste Suisse Ferdinand de Saussure), puis montre que l'inconscient s'interprète comme un langage.
Dans sa description du "Stade du Miroir", Jacques Lacan distingue 3 registres:
l'imaginaire, le symbolique et le réel.
Sa "Forclusion du Nom du Père" est une théorie qui autorise la compréhension intime des mécanismes délirants.
Conséquence majeure des découvertes lacaniennes: la grille de lecture psychanalytique s'applique désormais au domaine jusque-là inexploré de la psychose.
Jacques Lacan a en effet montré que le discours psychotique avait un sens, qu'il était accessible à l'interprétation. C'est cette interprétation qui autorise le soin du patient.
© Mr D. Giffard
- http://psychiatriinfirmiere.free.fr/definition/jacques-lacan/lacan-theorie.htm
« Je me suis aperçu d’une chose, c’est peut-être que je suis lacanien que parce que j’ai fait du chinois autrefois. »
Jacques LACAN, Un discours qui ne serait pas du semblant – 20-01-1971
Au fil de l’enseignement de Jacques Lacan, on rencontre près d’une centaine de références ou d’allusions à la culture chinoise traditionnelle.
Le site
- http://www.lacanchine.com -
a pour ambition d’interroger l’affirmation de Lacan citée en exergue.
Guy Flecher
« Au commencement de la psychanalyse est le transfert »
Dans le rapport parfois fragile au symbolique, la relation transférentielle donne du poids à la parole et offre au sujet de découvrir les signifiants déterminants de son existence en traitant la jouissance obscure qui nourrit son symptôme...
Extrait du LOT N° 69
Le moindre petit bout de géométrie
- ce qui veut dire : d'espace mesurable - vous le démontre : vous considérez le point qui n'est théoriquement que l'intersection de deux lignes, comme un point parmi d'autres points, chacun gardant son individualité puisque deux lignes se "coupent" en un seul point.
L'enseignement de Jacques Lacan est resté essentiellement oral. La retranscription de ses séminaires, qui se sont déroulés de 1950 à 1980, qui avait été confiée à Jacques-Alain Miller, gendre et exécuteur testamentaire de Lacan, n'est pas encore terminée.
En refusant souvent d'être publié, Lacan voulait rester cohérent avec l'enseignement de la psychanalyse fondée sur le colloque et l'émergence de la vérité au décours du surgissement de la parole.
Aujourd'hui, alors que seulement 12 séminaires sur 26 sont publiés, de nombreuses voix s'élèvent pour critiquer l'inertie de l'exécuteur testamentaire et réclamer une édition rapide de l'ensemble de l'œuvre.
© http://fr.wikipedia.org/wiki/Séminaires_de_Jacques_Lacan
Importance de l'œuvre de Lacan pour la psychanalyse et la philosophie...
Lacan étant mort en 1981, il est encore difficile de déterminer l'importance de sa pensée dans des champs qui lui sont extérieurs. Il est nécessaire de faire la part de l'importance objective d'une pensée pour la réflexion philosophique en général de celle de la postérité philosophique qu'un auteur peut effectivement avoir. Il n'est possible de traiter que du deuxième point.
Alain Juranville, en affirmant que Lacan révolutionne le concept même de vérité en introduisant l'idée que la vérité serait nécessairement partielle, est le seul à avancer une hypothèse sur l'importance objective de l'œuvre de Lacan pour la philosophie.
Pour ce qui concerne l'influence de Lacan sur les philosophes en général, on ne saurait dire qu'elle ait été importante de son vivant. Néanmoins, ses travaux sont de plus en plus repris aux États-Unis dans le champ des "cultural studies", en partie parce que Judith Butler, après Juliet Mitchel, a utilisé des concepts lacaniens pour son travail de critique philosophique des processus de socialisation et des rapports de force dans la société contemporaine.
D'un point de vue plus européen, Slavoj Žižek, Giorgio Agamben et Alain Badiou sont les trois philosophes les plus connus à se réclamer ouvertement de Lacan dans leur réflexion philosophique.
©http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lacan#Ouvrages_biographiques
De novembre 1998 à mai 2001, une petite équipe de membres de l’elp a établi un recensement de plus de 400 interventions de Lacan sur des scènes disparates (courriers, interviews, conférences, etc. ) dont les premières publications étaient devenues introuvables ou même n’avaient jamais été diffusées publiquement.
La plupart des textes ici regroupés ont été scannés, reconnus plus ou moins bien par un logiciel de reconnaissance de caractères corrigés et mis en forme, relus à deux personnes pour vérifier laconformité à l’original, enfin revus pour d’ultimes vérifications et mis en forme dans leur regroupement. Quelques-uns ont été ressaisis au clavier. Quelques fautes peuvent subsister, sans doute guère plus que celles que l’on peut trouver parfois dans des éditions sources : fautes d’orthographe, coquilles d’impression y compris dans les éditions publiques.
Plus délicates sont les « erreurs » sur le texte source, une note de type étoile : ?, précise ce genre d’occurrence. En voici un exemple : 1968-03-16 Interview au Journal Le Monde une coquille : « identification au mal de l’analyste » à la place de « identification au moi de l’analyste ».
La ponctuation d’origine des transcriptions, même quand elle a semblé largement fautive, a donc été laissée en l’état. Dans de rares cas, plutôt qu’une note de type étoile en bas de page, des crochets de petite hauteur [...] ont été utilisés pour une suppression et les crochets pointus < ... > pour l’ajout : les traces sont là.
Depuis 2001 très peu de « nouveautés » ont été ajoutées mais l’ensemble de ce corpus a été largement reproduit sur d’autres sites de l’Internet.
©http://www.ecole-lacanienne.net/bibliotheque.php?id=10
Lacan est né le 13 avril 1901 à Paris dans le troisième arrondissement, il est et mort le 9 septembre 1981 dans le sixième arrondissement de Paris.
Sur cette photo, il a 30 ans (1931) il passera sa thèse de doctorat, l'année suivante.
Quel est le sens de cette réalisation ?
Il existe beaucoup de revues, et, quelles se réclament de Lacan ou non, toutes se réfèrent à Freud. À quelles nécessités répondent-elles dans notre monde ?
Relisant la correspondance de Freud avec Ferenczi, on ne peut manquer de s’étonner de l’importance que Freud accordait à ses revues au point d’y sacrifier une énergie et des sommes considérables. Voici ce qu’il écrit le 24 avril 1932 : « Je ne partage pas votre jugement concernant la nullité de la majeure partie de la littérature psychanalytique, bien que je partage largement vos vues critiques. Sans ces ruminations, ces retours sous forme d’innombrables modifications, l’assimilation du matériel ne pourrait se faire. Car je ne crois pas que, pour notre nourriture, des pilules nutritives concentrées puissent jamais nous satisfaire. » II me semble qu’il nous faut pleinement tenir compte de cet avis. Un brassage est nécessaire, la psychanalyse ne peut se contenter de ses textes de référence. Il lui faut le point de vue des psychanalystes dans leur époque.
Lacan a défini ce qui nous sert de boussole, le Champ Lacanien ou comment les jouissances trouvent à se répartir face à la mondialisation unifiante, champ différent du champ freudien certes, mais fondé sur lui, jamais sans lui ; au-delà du mythe œdipien, mais pas sans. Dans notre monde où tout devient affaire de spécialistes, au spectre de plus en plus pointu, il est essentiel avec Lacan de maintenir la cohésion de tous les efforts de pensée, la curiosité dans les domaines les plus variés, faute de quoi c’est non seulement le réexamen constant de la doctrine qui disparaît mais aussi à terme la pratique elle-même.
©http://www.champlacanienfrance.net/article.php3?id_article=107
Psychanalyse et hétérité... la première ne se saisit pas sans la seconde.
En effet, si la psychanalyse n’a pas “ses pieds, son cœur et sa tête” dans l’autre, elle sera difficilement cohérente avec elle-même.
Freud a découvert l’espace extime propre au sujet humain, l’inconscient. C’était jusqu’alors un espace fermé, rejeté par la croyance en une compacité entre l’être et le savoir comme Tout. Si ce Tout pouvait être barré, ce n’était que pour garantir un autre Un, par la religion ou la science. Freud a inauguré la voie de passage jusqu’à, et depuis cet espace, par son invention de la psychanalyse...
Depuis Freud jusqu’à aujourd’hui, la psychanalyse a répondu à ce qui est autre. Le symptôme n’est-il pas souvent présenté par le sujet comme quelque chose qui lui apparaît comme inconnu, “non homogène" à lui-même ? La psychanalyse a répondu par une position autre, à rebours d’une “tradition" qui instituait le médecin comme le garant du savoir. Rappelons le “premier retournement dialectique", cette invite à dire la relation que le sujet entretient avec ce dont il se plaint, position opposée à celle qui se présente comme innocente, laissant la responsabilité à l’Autre.
Lacan, retournant à Freud, insiste sur cette position autre et en fait un point de départ éthique. Rappelons à titre d’exemple ses critiques portées aux tentations “normatives-adaptatives” de l’ego-psychology , sa “Subversion du sujet”, son rejet d’une formation analytique “homologuée” par un programme d’études et une adhésion sans critique, à laquelle il a opposé, plus tard, son concept d’École.
La liste serait très longue…
©Hétérité N° 3 Champ Lacanien